Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution |
Hier, au Teatro Picadero à Buenos Aires, l’association Abuelas de Plaza de Mayo a lancé son nouveau programme culturel en soutien à la recherche des petits-enfants volés en bas âge sous la dernière dictature militaire par des sbires du régime et toujours introuvables pour environ 350 d’entre eux (pour donner le chiffre le plus bas).
C’est le danseur Jorge Firpo qui a lancé cette idée de s’appuyer sur le tango. Le genre attire un public jeune et devrait permettre d’élargir le public déjà touché par le combat militant de l’association. Il s’agit en effet de continuer à sensibiliser l’opinion publique sur ce crime contre l’humanité perpétré entre 1976 et 1983 afin que les personnes susceptibles d’en avoir été victimes, aujourd’hui quarantenaires, de prendre conscience de ce probable secret et fassent les tests ADN qui pourraient leur révéler le nom des parents qui les ont mis au monde avant de disparaître dans les geôles clandestines de la dictature.
Hier soir, le chanteur Guillermo Fernández, une très grosse vedette du genre, a tenu à apporter sa participation ainsi que plusieurs autres de ses confrères et consœurs : les chanteurs Lidia Borda, el Chino Laborde, le pianiste et compositeur Federico Mizrahi et la chanteuse Adriana Varela, qui a conclu la soirée en chantant Muñeca Brava et Malena, des classiques du répertoire.
L’unique absence qui a surpris tout le monde fut celle de Estela de Carlotto, qui, à plus de 90 ans, était restée chez elle pour des problèmes mineurs de santé. La très médiatique présidente de Abuelas de Plaza de Mayo est une militante à tout crin qui nous avait habitués jusqu’à ce jour à sa présence dans toutes ces manifestations.
Pour aller plus loin :