Pub presse pour l'espace historico-péroniste ouvert par le Groupe Octubre à Palermo Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Il y a cinquante ans aujourd’hui,
Juan Domingo Perón revenait en Argentine après dix-sept ans d’exil
depuis le coup d’État militaire animé en sous-main par la CIA,
qui avait interrompu son second mandat présidentiel constitutionnel
en septembre 1955.
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En ce jour de printemps, la pluie
tombait dru à l’aéroport international de Ezeiza et en descendant
de l’avion Alitalia, il eut un geste que l’iconographie péroniste
a immortalisé : il a levé les deux bras pour saluer la foule
de ses partisans qui avaient accouru pour le voir atterrir, dont un
bon nombre de jeunes qui étaient prêts à prendre les armes pour
soutenir ce gouvernement, voire l’entraîner dans une révolution à
forte dimension sociale, les futurs montoneros
que Isabel Perón puis la junte militaire de Videla allaient
pourchasser avec acharnement et cruauté.
Une de Clarín le 18 novembre 1972 Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Dans l’histoire de l’Argentine,
c’est donc un événement très ambigu, d’abord parce qu’il
divise les citoyens entre péronistes et anti-péronistes (pensez à
ce que fut pour la France le retour de De Gaulle en 1958 et vous
aurez une idée de la question), ensuite parce que la suite des
événements fut nettement moins heureuse que ce qui suivit la prise
du pouvoir à Paris de l’homme du 18 juin.
Une de La Prensa aujourd'hui La date est citée sous la photo d'une statue de Perón comme "17 N" et le plus important, cela reste tout de même le foot ! Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Quatre ans plus tard
seulement, une junte militaire mettait fin à la présidence de la
veuve du leader souverainiste, Isabel Perón, après qu’elle avait
elle-même donné à son mode de gouvernement une tournure de plus en
plus autoritaire et de moins en moins démocratique.
Une de La Nación du 18 novembre 1972 Cliquez sur l'image pur une haute résolution |
Aujourd’hui, toute la presse
argentine rappelle ce tournant historique, Clarín
et La
Nación offrant
dans leurs pages ou leurs suppléments des fac-similés de leur une
de l’époque. On trouve même des pleines pages de publicité en
quadrichromie pour l’exposition permanente que le groupe Octubre
(propriétaire de Página/12,
Radio Malena et Caras y
Carestas entre autres)
a installée à Palermo !
Reproduction de la une de Página/12 du 17 novembre 2002 au milieu de la plus grande crise économique avant cette année Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution |
Pour aller plus loin :
lire l’article de La Prensa