jeudi 22 juin 2023

Marche aux flambeaux en soutien aux victimes de la répression à Jujuy [Actu]

"Une mer de petites lumières", dit le gros titre
sur cette photo de la foule manifestant hier à Buenos Aires
Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution


La répression policière qui s’est abattue avant-hier sur les manifestants (pas très pacifiques) qui s’opposaient à l’adoption de la réforme constitutionnelle provinciale a choqué toute la gauche argentine.

"Le conflit de Jujuy s'installe dans la campagne",
dit le gros titre
Cliquez sur l'image pour une haute résolution

Hier, plusieurs marches ont eu lieu dans différents endroits du pays, en particulier une marche aux flambeaux au cœur de Buenos Aires.

"Morales [le gouverneur] redouble d'accusation contre le gouvernement
à propos de la violence après l'ultimatum du président",
dit le gros titre
A droite : l'enquête sur le féminicide en province de Chaco
met de plus en plus en évidence la culpabilité de la famille
de militants de gauche, dont la jeune femme était une des pièces rapportées
Cliquez sur l'image pour une haute résolution

Malgré ces réactions publiques très spectaculaires et l’avis de plusieurs organismes américains chargés de dire le droit sur l’ensemble du continent, lesquels demandent au gouvernement provincial de Jujuy d’arrêter les violences policières et de laisser les opposants manifester, ce même gouvernement signe et persiste : le gouverneur cherche à prouver, en pleine campagne électorale, que le gouvernement national aurait payé certains opposants pour provoquer les rixes dans sa capitale.

"Enquête pour savoir si la majorité
a payé les agresseurs de la Législature de Jujuy",
dit le gros titre sur ces photos détaillées
Cliquez sur l'image pour une haute résolution

De son côté, le président Alberto Fernández a annoncé qu’il en référait à la justice pour faire annuler les deux articles contestés qu’il estime inconstitutionnels. Certains kirchneristes commencent même à réclamer que les pouvoirs publics nationaux interviennent dans la province, déposent le gouverneur et le remplacent jusqu’aux élections. Une solution extrémiste très improbable à ce stade du processus démocratique.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

L’article de une de La Nación n’est pas disponible sur le site du quotidien.