Un autre dossier qui se clôt
pour Cristina Kirchner, une affaire ouverte par un juge maintenant
décédé et qui lui était très hostile : une affaire
d’utilisation de l’avion présidentiel, lorsqu’elle était chef
d’État, pour transporter des meubles et des objets de décoration
de Buenos Aires à El Calafate, dans la province de Santa Cruz, en
Patagonie, pour décorer l’hôtel de prestige que le couple
Kirchner avait fait construire et que Cristina et leurs enfants ont
continué d’exploiter après la mort de Néstor Kirchner, en 2010, dans ce
haut-lieu du tourisme dans la région.
La chambre de la Cour de
Cassation compétente pour cette affaire qui relevait des
juridictions pénales (abus de biens publics mis à disposition dans
le cadre de l’exercice d’un mandat) vient d’annuler
l’instruction du défunt magistrat parce que celui-ci aurait manqué
d’impartialité (et en effet, il était connu pour son acharnement idéologique contre les péronistes).
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C’est la deuxième fois en peu
de temps qu’une affaire judiciaire montée contre l’actuelle
vice-présidente et candidate à rien cette année s’évapore par
décision de justice.
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La nouvelle est traitée par tous les journaux avec plus ou moins d’insistance comme le montrent les unes de ce matin.
Pour aller plus loin :
lire l’article de La Prensa, rigoureusement hostile à la personne et à la ligne politique qu’elle représente
lire l’article de Clarín, tout aussi opposé sur le plan politique, qui évite d’en faire mention sur sa une, préférant laisser la place au casse-tête électoral dans la gauche péroniste pour trouver le candidat qui la représentera à l’élection présidentielle qui s’annonce
lire l’article de La Nación, l’autre quotidien qui n’en dit rien à la une (le quotidien a lui aussi préféré ne traiter que le casse-tête partisan : la campagne officielle s’ouvre dans deux semaines).