jeudi 31 juillet 2008

Como dos extraños [actu]


C’est avec cette citation tanguera datant de 1940 que le quotidien de gauche Página/12 rend compte de la première entrevue entre la Présidente Cristina Fernández de Kirchner et le Vice-Président Julio Cobos, depuis que celui-ci, en sa qualité de Président constitutionnel du Sénat, a voté contre une mesure gouvernementale capitale, faisant échouer d’une voix, la sienne, toute la politique laborieusement et prudemment élaborée depuis plusieurs mois par la Présidente et l’ensemble du Gouvernement sur la réglementation et la régulation des exportations et du marché intérieur des matières premières agricoles -viande, céréales et soja (cf. Coup de théâtre au Sénat, déposé sur ce même blog, à son ouverture, le 19 juillet).

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Quelques vers en version bilingue.

Le tout est à écouter en VO sur Todo Tango (voir les liens à droite) ou en cliquant directement sur les liens ci-après :

(Tango Dos, voz de Araceli Schalum)
(voz de Adriana Varela, dir. Esteban Morgado, un disque Melopea)


Me acobardó la soledad
y el miedo enorme de morir lejos de ti...
[...]
Y el corazón me suplicó
que te buscara y que le diera tu querer...
[...]
Y ahora que estoy frente a ti
parecemos, ya ves, dos extraños...
[...]
Angustía de saber muertas ya
la ilusión y la fe...
Perdón si me ves lagrimear...
¡Los recuerdos me han hecho mal!
Vers de José María Contursi, musique de Pedro Laurenz

La solitude m’a rendu lâche
Et la peur immense de mourir loin de toi…
[...]
Et mon cœur m’a supplié
De te chercher et de lui donner ton amour…
[...]
Et maintenant que je suis devant toi,
Nous avons l’air, tu vois bien, de deux étrangers…
[...]
Angoisse de savoir désormais morts
Notre avenir souriant et notre amour...
Pardon si tu me vois larmoyer...
C'est que me souvenir me fait mal !

(Traduction Denise Anne Clavilier)