Le chanteur et compositeur Daniel Melingo est actuellement en tournée à travers l'Europe.
Il se produit à Paris du 21 au 24 juillet, le 25 à Berlin, le 30 à Brugges. Retour en France le 31 (à Angers), le 6 août, il chantera à Sète et le lendemain, à Nantes... Ensuite retour à Buenos Aires, pour chanter pendant le Festival de Tango de la Ville (15 au 24 août).
Et la tournée reprendra en octobre.
Il se produit à Paris du 21 au 24 juillet, le 25 à Berlin, le 30 à Brugges. Retour en France le 31 (à Angers), le 6 août, il chantera à Sète et le lendemain, à Nantes... Ensuite retour à Buenos Aires, pour chanter pendant le Festival de Tango de la Ville (15 au 24 août).
Et la tournée reprendra en octobre.
Daniel Melingo est un chanteur à part, qui traîne derrière lui une réputation de fou à lier. Il est aussi un mime hors pair, un guitariste, un clarinettiste, un compositeur, un arrangeur... N'en jetez plus ! Son style et sa voix en font un artiste de tango traditionnel et aussi peu classique que possible, si tant est qu'il y ait jamais eu des artistes de tango classiques. Un style d'interprétation à rebrousse-poil, le timbre de voix d'un papier de verre et une scie à musique derrière sa voix...
On dit de Daniel Melingo qu'il est plus reconnu en Europe que dans son pays, où sa manière de chanter, trop hétérodoxe, ne plaît pas à tout le monde. Mais être plus apprécié en Europe que sur les rives du Río de La Plata n'est pas toujours signe d'un manque d'authenticité.
La même mésaventure a frappé un musicien on ne peut plus authentique : un certain Astor Piazzolla, dans les années 50 à 70. Au point qu'il était venu vivre en Italie !
Dans les bacs de nos disquaires, ses albums ne sont pas très difficiles à trouver. Sa Santa Milonga (ed. Mañana, distribué en Europe par Naïve) semble bien marcher.
Parmi les compositions de Daniel Melingo, beaucoup de tangos écrits par le poète Enrique Cadícamo (1900-1995), dont l'ancrage dans la tradition tanguera ne peut faire de doute : il est de ceux qui l'ont fondée... Dans son disque UFA! (ed. Pelo Music, 2003), il chante plusieurs de ces tangos comme Llovizna, Mano cruel, Música Beat, La luna de arrabal et d'autres. Dans le même album, qui compte 23 pistes, des inédits sur des poèmes d'un autre grand, Luis Alposta, un poète de la génération de 1930 dont le style littéraire décoiffe lui aussi pas mal...
Depuis sa naissance, le tango est un genre qu'on veut enfermer, domestiquer, polir, enjoliver, récupérer et qui brise toutes ces prisons pour repartir, libre de tout lien et par là même fidèle à ses sources...
La même mésaventure a frappé un musicien on ne peut plus authentique : un certain Astor Piazzolla, dans les années 50 à 70. Au point qu'il était venu vivre en Italie !
Dans les bacs de nos disquaires, ses albums ne sont pas très difficiles à trouver. Sa Santa Milonga (ed. Mañana, distribué en Europe par Naïve) semble bien marcher.
Parmi les compositions de Daniel Melingo, beaucoup de tangos écrits par le poète Enrique Cadícamo (1900-1995), dont l'ancrage dans la tradition tanguera ne peut faire de doute : il est de ceux qui l'ont fondée... Dans son disque UFA! (ed. Pelo Music, 2003), il chante plusieurs de ces tangos comme Llovizna, Mano cruel, Música Beat, La luna de arrabal et d'autres. Dans le même album, qui compte 23 pistes, des inédits sur des poèmes d'un autre grand, Luis Alposta, un poète de la génération de 1930 dont le style littéraire décoiffe lui aussi pas mal...
Depuis sa naissance, le tango est un genre qu'on veut enfermer, domestiquer, polir, enjoliver, récupérer et qui brise toutes ces prisons pour repartir, libre de tout lien et par là même fidèle à ses sources...