La Orquesta Municipal de Tango de Mar del Plata donnera samedi 26 juillet à 20h, au Teatro Colón de la cité balnéaire, un concert en hommage à Osvaldo Pugliese, mort à Buenos Aires le 25 juillet 1995.
L’entrée est fixée à 10 $ (8 pour les retraités).
L’entrée est fixée à 10 $ (8 pour les retraités).
Mar del Plata se trouve à 400 km au sud de Buenos Aires, au bord de l’Océan. C’est un endroit réputé pour le surf et pour ses immenses plages de sable, qui sont d’ailleurs bondées tout l’été... Une ville stratégique pour le tourisme intérieur (et international) et le plus gros port de pêche en haute mer du pays avec toute une industrie tant de construction navale que de transformation et de conditionnement du produit de la mer. Rien d’étonnant à ce qu’un pêcheur napolitain comme Pantaleón Piazzolla soit venu s’y installer à la fin du 19ème siècle.
La Orquesta Municipal de Tango de Mar del Plata est une formation relativement récente puisqu’elle a été fondée le 8 juillet 1997. Elle compte 10 musiciens dont son directeur, le pianiste Julio Dávila, plus un couple de danseurs, Fernanda et Emanuel. Elle se produit régulièrement au Teatro Colón de Mar del Plata dont elle est l’un des orchestres résidents (le dernier concert remonte au 12 juillet et avait pour invité le chanteur Rodolfo Lemos, dont les débuts remontent à 1950). La formation joue dans toute la Province de Buenos Aires.
Mar del Plata entretient également, et de plus longue date, un orchestre symphonique (52 musiciens et 4 administratifs) et une fanfare...
La Orquesta municipal de Tango de Mar del Plata a enregistré un disque, toujours disponible : En Concierto (Ed. CBS). A travers son programme, le concert rend discrètement hommage à deux compositeurs et bandonéonistes qui ont particulièrement illustré Mar del Plata, Aníbal Troilo, qui venait y passer tous ses étés, et Astor Pantaleón Piazzolla, qui y vit le jour un certain 11 mars 1921. Il existe des photos très émouvantes et très chaleureuses des deux hommes se promenant ensemble, l’été, le long de la plus célèbre promenade maritime du pays. Pour Troilo, le disque comporte donc Pichuqueando, de Mattio Domingo Constancio (ce qu’on pourrait traduire par En faisant du Pichuco, qui était un surnom de Troilo) et pour Piazzolla, le concert s’achève sur Adiós Nonino, tango que Piazzolla dédia à la mémoire de son père, authentique marplatense s’il en fût, au décès de celui-ci, en 1959.