Barajando, Hernán Genovese, Ed. Unión de músicos independientes
Hernán Genovese est un chanteur et compositeur de la jeune génération. C’est le premier disque qu’il enregistre et qui porte son nom. Magnifique voix de basse, un lyrisme et un coffre qui en fera le digne successeur des grands de grands, les Goyeneche, Rivero et Sosa...
Son disque est un subtil mélange de grands classiques comme Sur, Afiches (accompagné par le compositeur lui-même, Atilio Stampone), Nieblas del Riachuelo, Palomita blanca et Arrabal amargo, de morceaux beaucoup moins connus comme Misterio, Barajando, Gota de lluvía o Este bandoneón (des frères Garello, musique de Raúl qui tient le bando, et paroles de Rubén) et deux tangos de sa composition (Habla Gardel et Lanús).
Il partage ce premier album avec 5 autres artistes invités, en plus des deux prestigieux aînés déjà cités (Atilio Stampone et Raúl Garello).
Son disque est un subtil mélange de grands classiques comme Sur, Afiches (accompagné par le compositeur lui-même, Atilio Stampone), Nieblas del Riachuelo, Palomita blanca et Arrabal amargo, de morceaux beaucoup moins connus comme Misterio, Barajando, Gota de lluvía o Este bandoneón (des frères Garello, musique de Raúl qui tient le bando, et paroles de Rubén) et deux tangos de sa composition (Habla Gardel et Lanús).
Il partage ce premier album avec 5 autres artistes invités, en plus des deux prestigieux aînés déjà cités (Atilio Stampone et Raúl Garello).
Ce disque est sorti à l’automne 2007 (le printemps là-bas).
Presente, Nora Bilous, Ed. Unión de músicos independientes (2007)
Nora Bilous est une chanteuse et letrista de tango qui écrit sur des musiques de Juan Rivero, qui est aussi l’arrangeur et le chef d’orchestre de l’album. Comme beaucoup de chanteuses d’aujourd’hui, elle chante dans une tessiture grave.
La pochette intérieure s’orne de 3 préambules, signés Raúl Garello, Juanjo Domínguez et Armando Rolón en guise de parrainage pour ce disque qui mélange grands classiques et inédits. Parmi les classiques, Rondando tu esquina, Cristal, Toda mi vida, Baldosa floja, Nostalgias, trois inédits Bilous-Rivero et Lo tengo que pensar de Juanjo Domínguez. Ramiro Gallo a participé à l’aventure gracieusement en accompagnant la chanteuse au violon dans les deux derniers morceaux.
Un seul défaut : il y a une erreur d’intitulé dans la liste des pistes en quatrième de couverture.
Un seul défaut : il y a une erreur d’intitulé dans la liste des pistes en quatrième de couverture.
Ces deux disques sont à écouter. Ils ne sont pas fait pour le bal...
Dinastia Pugliese, Beba Pugliese, Ed. Fonocal (2007)
La pianiste et compositrice, fille, petite-fille, nièce et mère de musiciens, rassemble toute sa famille dans cet album dont elle assure la direction et les arrangements pour un ensemble de 2 bandonéons, 3 violons, un alto, un contrebasse et un piano. 3 morceaux de son père, Osvaldo Pugliese, 3 d’elle-même (dont une milonga dédiée à son grand-père paternel : Para mi abuelo), deux de son oncle (un tango et une milonga d’Alberto Pugliese, violoniste, chef d’orchestre et compositeur moins connu que son cadet mais néanmoins intéressant) et deux de sa fille, Carla Pugliese, qui a elle-même déjà plusieurs disques à son actif.
Le chanteur Dario Vitale, qui chante souvent avec elle, interprète ici Recién (de Osvaldo Pugliese et Homero Manzi). Et sur accompagnement de Beba Pugliese, Horacio Ferrer récite en deuxième titre leur hommage commun au Maestro, le tango Chicharrita, dont elle donne en bonus une version instrumentale.
Le chanteur Dario Vitale, qui chante souvent avec elle, interprète ici Recién (de Osvaldo Pugliese et Homero Manzi). Et sur accompagnement de Beba Pugliese, Horacio Ferrer récite en deuxième titre leur hommage commun au Maestro, le tango Chicharrita, dont elle donne en bonus une version instrumentale.
Milonga del Centenario, Osvaldo Requena y su orquesta, ed. RGS Music (2008)
Là, ce n’est pas du bal, c’est du foot.
Toute une brochette d’artistes éminents dont Leopoldo Federico et José Angel Trelles (comme chanteur et comme compositeur) fêtent ensemble le centenaire du Club San Lorenzo d’Almagro, celui d’une excellente équipe de foot professionnelle de la ville de Buenos Aires, qui n’en est pas dépourvue. Le poète Héctor Negro, grand amateur de foot devant l’Eternel, est de la partie, qui a écrit Cuando Boedo era Almagro (quand le quartier de Boedo était Almagro), Elegía a la vieja cancha de San Lorenzo (Elégie à ce bon vieux stade du San Lorenzo), tous les deux sur des musiques d’Osvaldo Requena. Le reste du disque est composé de réjouissants pot-pourris de grands standards tangueros et de 3 versions de Boedo (Julio De Caro), d’une d’Almagro (Vicente San Lorenzo) et de créations ad hoc (El Azulgrana, les couleurs du club, bleu et grenat), Alejandro de Almagro (dédié au commentateur sportif Alejandro Apo), De Boedo soy, Milonga del Centenario... et deux versions, une pour ouvrir, une pour fermer de When The Saints Are Marching In (The Saints en question, ce sont les joueurs azulgrana entrant sur le terrain).
Bref, un bon gros gâteau d’anniversaire façon pièce montée pour conclure un vrai asado des familles, de préférence bien arrosé (je parle du vin, pas de la pluie, naturellement).
Tocata para Sexteto, Raúl Garello (et son sextuor), Pichuco Records 2008
Un disque todo Garello, mêlant inédits et reprises.
Côté inédits, Tocata para sexteto ou José (dédié à son petit-fils).
Dans les reprises, les trois morceaux co-signés avec Horacio Ferrer : ¡Viva el tango!, déjà enregistré par Roberto Goyeneche et Gustavo Nocetti, ici interprété par Noelia Moncada (qui chante aussi dans Barajando de Genovese), Homero en flor dédié à Homero Expósito et enregistré avec Horacio Ferrer dans un CD avec version DVD en 2004 (Diálogo de Poeta y Bandoneón, Pichuco Records en CD, Aguila Taura en DVD), La Guita (déjà enregistré par Gustavo Nocetti et repris ici par Jesús Hidalgo) comme Buenos Aires conoce (sur un poème de son frère Rubén) qu’avait créé en son temps Roberto Goyeneche. Six instrumentaux, tous assez longs (pas pour la milonga, donc DJ s’abstenir) et en guise de bonus, deux morceaux enregistrés en 1997 et 2001 avec Hernán Salinas, un chanteur trop tôt disparu (comme Gustavo Nocetti).
A écouter au calme...
Côté inédits, Tocata para sexteto ou José (dédié à son petit-fils).
Dans les reprises, les trois morceaux co-signés avec Horacio Ferrer : ¡Viva el tango!, déjà enregistré par Roberto Goyeneche et Gustavo Nocetti, ici interprété par Noelia Moncada (qui chante aussi dans Barajando de Genovese), Homero en flor dédié à Homero Expósito et enregistré avec Horacio Ferrer dans un CD avec version DVD en 2004 (Diálogo de Poeta y Bandoneón, Pichuco Records en CD, Aguila Taura en DVD), La Guita (déjà enregistré par Gustavo Nocetti et repris ici par Jesús Hidalgo) comme Buenos Aires conoce (sur un poème de son frère Rubén) qu’avait créé en son temps Roberto Goyeneche. Six instrumentaux, tous assez longs (pas pour la milonga, donc DJ s’abstenir) et en guise de bonus, deux morceaux enregistrés en 1997 et 2001 avec Hernán Salinas, un chanteur trop tôt disparu (comme Gustavo Nocetti).
A écouter au calme...