Cet
attentat, qui s'est produit il y a vingt ans dans le quartier de
l'Abasto à Buenos Aires, dans la rue Pasteur, avait fait 85 morts et
300 blessés, en majorité parmi les sociétaires de la grande
mutuelle juive qui tient en Argentine un rôle entre le Consistoire
et l'association des institutions juives en France. L'AMIA exerce un
rôle décisif dans l'organisation confessionnelle de la communauté
juive en Argentine.
Les
enquêtes n'ont jamais pu aboutir à la tenue du moindre procès.
Pour le moment, deux pistes se dégagent qui impliquent des
commanditaires en Syrie et d'autres en Iran, à moins qu'elles ne se
rejoignent. Tous les ans depuis l'attentat, l'Argentine fait une
minute de silence pour se souvenir des victimes.
Le
Pape François a envoyé un message vidéo aux familles des victimes
et aux survivants pour leur témoigner sa solidarité.
Página/12
et La Nación consacrent tout un dossier à cet anniversaire, que
l'attentat ukrainien contre l'avion civil néerlando-malaisien a tout
à fait écrasé dans La Prensa. J'ignore ce qu'il en est de Clarín,
son site n'était pas accessible au moment où j'ai rédigé cette
entrée.
La Prensa choisit de commenter du rififi supposé à l'Elysée ! Est-ce vraiment le jour pour cela ? |