Les
festivités du Centenario Aníbal Troilo se poursuivent un peu
partout en Argentine et dans le monde ce soir et demain.
Ce
soir, ce sera à Tokyo, avec l'association Tango Real (concert et
milonga) (1), et à Manizales, en Colombie, où la fête se poursuivra
demain.
Le
Japon est depuis près de cent ans un pays où le tango remporte un
succès fou et inspire de nombreux artistes, notamment des musiciens.
Le genre est arrivé sur l'archipel à la fin des Années Folles
lorsqu'un aristocrate richissime, le baron Megata (2), est rentré de
Paris avec des disques à foison dans ses malles et une grande envie
de faire partager sa découverte à la bonne société impériale.
Depuis, la vogue du tango ne s'est jamais démentie. Mais c'est un tango qui copie ce qui se passe en Argentine, en aucun cas un tango original comme c'est le cas en Finlande par exemple.
En
Argentine, les choses se passent dans la Province de Buenos Aires à
Mar del Plata ce soir et à Almirante Brown, demain, avec l'orchestre
municipal de tango. Primauté à la musique dans les deux cas, avec
ici et là des démonstrations de danse, sans plus.
(1) Lien vers la traduction automatique en français.
(2) Luis Alposta et Edmundo Rivero lui ont consacré un tango, présenté dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, que j'ai publié il y a quatre ans aux Editions du Jasmin. Ils l'ont d'ailleurs connu.