Inauguration lundi dernier photo Ministère argentin de la Culture |
C'est
une initiative de l'ex-Secrétariat d'Etat à la Culture, élevé
récemment au rang de Ministère de plein droit, qui se déroule
depuis lundi à Mendoza et à San Juan, cette antique Province de
Cuyo qui compte traditionnellement avec une assez importante
proportion de population aborigène : un festival de cinéma
amérindien, avec une vingtaine de documentaires sur la culture, la
société, la vie économique et politique des différentes
communautés originaires en Argentine.
Cette semaine du cinéma des peuples indigènes a été lancée au cinéma Universidad à Mendoza (ci-dessus), la
capitale où José de San Martín s'est installé il y aura deux siècles
d'ici quelques jours (1).
Ce
matin, Página/12 consacrait un article complet à la manifestation,
qui est largement rapportée dans la presse cuyaine.
Pour
en savoir plus :
consulter
le programme complet sur le site Internet du Ministère fédéral de la Culture ou sur celui de son homologue mendocin
lire
l'article de Página/12.
Ajout du 25 juillet :
lire l'article de Página/12 du 25 juillet : interviews de quelques acteurs du festival qui revendiquent une nouvelle place pour les communautés aborigènes, loin des clichés véhiculés par l'histoire blanche fixée par des hommes politiques ultra-libéraux et anglophiles de la fin du dix-neuvième siècle (Mitre, Sarmiento surtout).
Ajout du 25 juillet :
lire l'article de Página/12 du 25 juillet : interviews de quelques acteurs du festival qui revendiquent une nouvelle place pour les communautés aborigènes, loin des clichés véhiculés par l'histoire blanche fixée par des hommes politiques ultra-libéraux et anglophiles de la fin du dix-neuvième siècle (Mitre, Sarmiento surtout).
Página/12, les pages culturelles ce 25 juillet 2014 Le journal fait sa une culturelle sur l'événement mendocin |
(1)
Dans San Martín par lui-même et par ses contemporains, vous
découvrirez une description stupéfiante du Parlement de San Martín
avec les caciques pehuenches, cette grande réunion de plusieurs jours où il négocia avec les tribus nomades, au cours de l'hiver 1816, le droit de marcher en armes à travers leur territoire
des Andes. Le récit en est fait par le général William Miller dans
ses mémoires, parus à Londres en 1828, en anglais par conséquent
(avec traduction en français en vis-à-vis) : un texte
d'inspiration rousseauiste, exempt de tout racisme (ce qui n'était
pas si fréquent) et animé d'une évidente volonté de s'en tenir à
une vérité historique aussi objective que possible.
Impressionnant !