Mardi,
l'Argentine jouait les huitièmes de finale contre notre Nati
helvétique, qui a vendu chèrement sa défaite... Les Albicelestes ont
bien souffert sur le terrain, face aux valeureux Helvètes.
Ce
qui inspiré à Miguel Rep la vignette suivante, titré Goal Tango et
sous-titre : le football est une souffrance qui se danse.
Cela
vous rappelle quelque chose ? Normal. C'est la célèbre et
apocryphe définition du tango, le plus souvent attribuée à Enrique
Santos Discépolo, l'auteur immortel de Esta noche me emborracho,
Chorra ou Cafetín de Buenos Aires : "El tango es un sentimiento
triste que se baila".
Parfois, quelques originaux l'attribuent eux à Jorge Luis Borges. Dans un cas comme dans l'autre,
l'attribution est erronée. Il est probable que cette définition,
par ailleurs tout à fait contestable, provienne d'un journaleux
quelconque ou d'un commercial à la solde d'une maison de disques
internationale... Reprise sous le crayon de Rep, elle devient drôle.
Et que mes lecteurs suisses se consolent : pour inspirer pareil légende, il faut que la sélection confédérale ait donné bien du
fil à retordre à une équipe adverse plutôt balaise, d'autant plus qu'elle joue sur son continent.