Le
Museo Casa Carlos Gardel inaugure en fin de journée, ce 16 juillet
2014, une nouvelle exposition à base de disques, de coupures de
journaux, de partitions et de photos sur le thème des liens entre
tango, politique et question sociale, une thématique que j'ai
approfondie dans mes deux anthologies bilingues, parues en France
(1). D'après le musée lui-même, l'exposition s'est appuyée sur le
travail du critique et militant argentin Ricardo Horvath, qui a publié sur le sujet une
recension des tangos censurés intitulée Esos malditos tangos
(Editorial Biblos) (2).
L'exposition
durera jusqu'au 15 septembre prochain (chouette ! Je pourrai la
voir!), tous les jours, sauf le mardi (jour de fermeture).
Entrée
libre et gratuite à l'inauguration ce soir.
(1)
Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, Editions du
Jasmin, mai 2010, 384 pages (24,90 €, avec un disque cadeau) et
Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à travers le
répertoire littéraire du tango, Tarabuste Editions, décembre 2010,
140 pages (20 €). A commander chez les éditeurs (voir lien en
Colonne de droite) ou chez n'importe quel libraire connaissant et
aimant son métier.
(2)
La couverture reproduit un tableau de mon ami Chilo Tulissi qui
représente Carlos Gardel, en jean, comme un jeune des années 1990,
posant devant une plaque fileteada en l'honneur du rockeur argentin
Charly García.