La
défaite hier de l'équipe argentine n'a pas empêché que les
joueurs et tout le personnel technique soient reçus ce matin avec
tous les honneurs à l'aéroport, ce qui sera suivi d'une réception
officielle par la Présidente, à la Casa Rosada ou à Los Olivos, sa
résidence au nord-ouest de Buenos Aires.
Et
pourtant, le match a été suivi dans la nuit par toutes sortes de
rixes et de vandalismes dans le secteur de l'Obélisque, comme
toujours dans ce genre d'événement où il faut systématiquement
que la police emploie les grands moyens contre de petits groupes
d'excités qui ne savent pas s'exprimer autrement que par la
violence. On a relevé soixante-dix blessés qui ont été répartis
dans différents hôpitaux. Les mêmes désordres se sont produits
dans d'autres villes du pays, à une échelle moindre toutefois.
On
a appris aujourd'hui que le Pape François n'avait pas regardé la
rencontre et n'a suivi aucun des matchs de cette coupe, pour se tenir
à la stricte neutralité promise à Dilma Roussef.