Cristina Kirchner à La Havane. Gros succès pour son livre politique de campagne électorale où elle dénonce la persécution judiciaire |
C’était à prévoir : la Cour de Cassation
vient de donner raison à la défense de Cristina Kirchner, ancienne présidente et actuellement vice-présidente, donc à la tête du Sénat, qui avait
fait appel sur la demande du juge d’instruction Claudio Bonadio, soudainement disparu la semaine dernière, d’une mise sous écrou à titre préventif dans
une affaire assez obscure appelée « affaire des carnets »
(1). La vice-présidence cesse donc de voir peser sur elle la menace
de la prison mais elle reste inculpée dans ce dossier.
L'affaire est traitée dans la colonne de droite Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Cet
arrêt de la Cour de Cassation, qui intervient après le changement
de majorité et de surcroît après la mort d’un juge d’instruction
contesté, ne permettra pas de lever les doutes que les adversaires
politiques de Cristina souhaitent entretenir sur sa probité.
L'info est traitée en colonne de droite La photo de une est consacrée à un fait divers sordide qui secoue l'Argentine depuis une dizaine de jours |
Pendant
ce temps-là, Cristina Kirchner est à Cuba, invitée à la Feria del
Libro de La Havane. Elle en profite pour voir sa fille, en traitement
dans un centre hospitalier de l’île caribéenne.
A
chacun de se faire sa religion sur la question.
Pour
aller plus loin :
lire
l’article de Página/12 (le seul favorable à Cristina)
lire
l’article de Clarín
(1)
Il s’agit de carnets dont on ne dispose que de photocopies et dans
lesquels un chauffeur de taxi aurait consigné tous les pots-de-vin
qu’un proche de Cristina Kirchner aurait versés pendant toute la durée des mandats des époux Néstor et Cristina. Il en aurait eu
connaissance parce qu’il véhiculait le bonhomme en question. Ce
qui est assez bizarre : pourquoi ce politicien corrompu se
serait-il épanché auprès de qui que ce soit ? Du côté
de la défense, on laisse entendre qu’il s’agit d’une
machination.