Hier les Chiliens ont voté au cours d’un référendum sur la réforme complète de la Constitution qui date de 1980 et liait l’ensemble du pays à une organisation reagano-thatchero-pinochetiste ultra-libérale qui a détruit tous les services publics et tous les systèmes de protection sociaux.
Au Chili, les transports publics, l’éducation initiale et supérieure, la recherche, la santé fonctionnent plus que mal. Les couvertures sociales sont privées et ne protègent que les riches, voire les très riches.
Hier, les Chiliens se sont prononcés à une très ample majorité. Elle était de 78,20 % des votes exprimés lorsque les journaux argentins ont bouclé leur édition du jour et 86 % des votes étaient dépouillés. Cela ne laisse donc aucun doute sur le sens de la consultation.
La Prensa a mis l’information à la une et comme très souvent, cet article n’apparaît pas sur son site Internet (ce n’est pas sa priorité).
Nul ne sera étonné de voir que cette nouveauté transandine écrase la une de Página/12 et fasse la joie de la rédaction.
Pour
aller plus loin :
lire
l’article principal de Página/12
lire
l’article de Clarín
lire
l’article de La Nación