De l'une et l'autre rives [de l'océan], dit le gros titre sur cette photo du chanteur français |
Depuis quelques jours, des manifestations relativement modestes encore se tiennent devant différentes institutions culturelles que le président Mileí a condamnées à court terme.
Hier de nombreux artistes se sont réunis devant le Fonds national des Arts (Fondo Nacional de las Artes), qui distribue des subventions, des bourses et des résidences, lesquelles permettent de faire naître des œuvres d’art, des romans, des disques, des tournées internationales.
Le 24 janvier, on attend une grande manifestation nationale tous secteurs confondus.
Pour l’heure, c’est l’été et, à Buenos Aires, il est torride. Au Congrès, l’examen du projet de loi aux 664 articles, pondu par Mileí, a commencé en commission.
Hier, Benjamin Biolay, qui est à Buenos Aires pour y présenter son dernier disque, ce qu’il fait régulièrement, a joint sa voix à celles de tous les musiciens argentins car aucun d’entre eux, dit-il, ne peut soutenir la politique menée par le nouveau chef d’État. Du coup, Página/12 lui consacre la une de ses pages culturelles quotidiennes. Le monde du cinéma brésilien, qui garde un souvenir cuisant du mandat de Bolsonaro, a lui aussi publié son soutien aux homologues du pays voisin.
Pour aller plus loin :
lire l’article de Página/12 sur Benjamin Biolay.