Coup sur coup, la justice argentine vient de mettre le président échec et mat d’une part sur sa réforme du droit du travail contenue dans le décret de besoin et d’urgence (DNU), signée en décembre et par laquelle Mileí prétendait casser une bonne partie des acquis sociaux sans même passer par le Congrès et d’autre part sur la transformation à terme des associations sportives que sont les clubs de quartier, avec des équipes professionnelles ou amateur, en sociétés commerciales et capitalistes, contenue elle aussi dans le DNU présidentiel.
La réforme du droit du travail aboutissait à une précarisation des salariés en terme principalement de préavis et d’indemnisation. Elle a été attaquée devant la justice par les syndicats qui ont remporté deux victoires, d’abord en référé puis hier au fond. La chambre du droit du travail a déclaré cette réforme inconstitutionnelle.
La réforme du statut des clubs a été attaquée en référé par une instance de la Fédération nationale de football, la AFA, qui vient de gagner son procès : la réforme a été déclarée inconstitutionnelle car elle menace l’existence d’institutions qui jouent un rôle social indispensable à la vie commune. Cette réforme était elle aussi contenue dans le DNU de décembre qui a déjà subi d’autres condamnations sur divers articles.
Comme le dit ce matin l’éditorialiste de La Nación, le président ne gouverne pas, il sème la confusion partout où il passe.
Entête du jugement sur le statut des clubs sportifs Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Heureusement, il y a des juges qui ont du courage et du bon sens.
Pour aller plus loin :
lire l’article de Clarín
lire l’article de La Nación
sur l’inconstitutionnalité de la réforme des clubs
lire l’article de Página/12
lire l’article de Clarín
lire l’article de La Nación
lire l’article de Olé, le quotidien sportif du groupe Clarín