Une affiche avec le nom de tous les artistes participants Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Deux coins de
Buenos Aires, menacés par une gentrification galopante (la
municipalité est à droite depuis plus de trois mandats), Almagro et
Abasto, s’associent pour offrir à partir d’aujourd’hui et
pendant trois jours un festival de tango militant pour la culture
populaire authentique, l’égalité des genres et le soutien aux
artistes, si durement touchés par les conséquences économiques de
la crise sanitaire, qui fait peu à peu régresser la vaccination qui
s’étend à tous les habitants, de tous âges (les enfants de plus
de trois ans commencent à être vaccinés).
Le programme d'aujourd'hui, samedi
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Pendant ce
long week-end (lundi sera férié), concerts de tango underground,
milongas, cours divers et variés, conférences et tables-rondes,
sous la présidence d’honneur du chanteur octogénaire Osvaldo
Peredo, un vrai militant de gauche qui n’a jamais été attiré par
le tango à touristes, certes un peu plus rémunérateur mais au prix
de quelles concessions culturelles !
Voilà ce qu'est l'Abasto Une image revendicative reprise par la communication du festival |
Un festival
qui s’annonce féministe et social et qui revendiquera par tous les
moyens le caractère populaire du quartier...
Le programme toujours bien fourni de demain, dimanche Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
La manifestation s’appelle Festival émergent de Tango de l’Abasto et d’Almagro (l’acronyme évoque un célèbre fromage grec, une bonne idée eu égard au caractère traditionnellement cosmopolite du coin) et convoque le souvenir du grand Carlos Gardel, qui a vécu toute sa vie dans ce district de Buenos Aires.
Le festival se distribue sur de très nombreux points : salles de spectacle, places et cafés...
Programme d'après-demain, lundi, jour férié Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Pour aller
plus loin :
lire l’article de la revue de tango Tinta Roja, animée par Vanina Steiner