D'après
Página/12, deux semaines après la fermeture de la ligne
A du métro de Buenos Aires (mot-clé subte dans le bloc
Pour chercher, para buscar, to search, ci-dessus), les employés
n'ont toujours pas commencé à mettre en route les nouveaux
wagons chinois pour lesquels Mauricio Macri a décidé de
retirer du service les monuments historiques qu'étaient et que
demeurent les voitures La Burgeoise des années 1913 et
suivantes...
La
cause ? Rien de plus simple.
Les
manuels techniques ont été livrés en idéogrammes
chinois et personne n'en a encore réalisé la traduction
en espagnol... alors évidemment pour faire les branchements,
c'est dur !
Ce
qui nous explique peut-être pourquoi Mauricio Macri a cru bon
de paralyser la ligne pendant les deux mois d'été, au
cœur de la saison touristique, sans aucun service de bus de
remplacement pour compenser cet arrêt...
Le
quotidien publie donc ce matin un petit dossier sur l'affaire, avec
une analyse des difficultés techniques et linguistiques qui
affectent la coopération entre les opérateurs argentins
et chinois (doivent être contents du voyage, les gars de
l'Empire du Milieu !), l'absence de réponse du gouvernement
portègne au chômage forcé auquel sont abandonnés
les tenanciers des kiosques qui animent les quais de la ligne fermée
(marchands de journaux, de vêtements, d'accessoires et de
snacks divers et variés) qui sont en train de perdre le
chiffre d'affaires de toute la saison sans aucune mesure
compensatrice et quelques nouvelles des anciens wagons dont on a vu
une poignée d'exemplaires parcourir quelques avenues de Buenos
Aires pour gagner, du haut d'une remorque de camion, un atelier
technique de la ligne H, situé à Parque Patricios...
L'été 2013 restera dans les annales comme l'un des plus
excentriques de la gestion Macri....
Pour
aller plus loin :