samedi 3 mai 2014

L'identité des quartiers : Rep à la Feria del Libro [à l'affiche]

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L'image est tirée du blog de Miguel Rep
Hier à la Feria del Libro, Miguel Rep a présenté la troisième édition, actualisée, de son album intitulé Y Rep hizo los barrios – Buenos Aires dibujada (Et Rep créa les quartiers, Buenos Aires dessinée), paru aux éditions Planeta Argentina.

Une table-ronde de joyeux lurons a réuni pour ce faire l'auteur lui-même, dont vous savez qu'il est dessinateur de presse dans les colonnes de Página/12 et d'autres périodiques du même courant politique (péroniste tendance Kirchner), l'humoriste Diego Capusotto et le scénariste Pedro Saborido, dans une des salles de conférences du salon du livre, ouvert depuis quelques jours au Predio de la Rural, près de Plaza Italia dans le nord de Buenos Aires.

L'article qu'en a tiré le quotidien Página/12, premier éditeur de la première version du livre, s'intitule La identidad barrial es una cosa de locos (l'identité de quartier, c'est un truc de fou), une des plaisanteries lancées au public par Miguel Rep lui-même.

Un court extrait des propos tenus par le dessinateur et retenus par son journal dans son édition, ce matin :

Hay gente que es muy patria de su barrio, que nació, se casó, murió y resucitó para mostrártelo”, explica Rep. “Lo que sí quise hacer es los chistes desde adentro, no como turista, laburaba como un vecino y para el vecino, no para un lector abstracto.” Es que originalmente los Barrios acompañaban una sección de un suplemento que publicaba una reseña histórica de cada sector de la ciudad, que iba acompañada por su ilustración. “No había sed de notoriedad ni de trascendencia, pero se hizo un laburo muy conocido”, rememoró Rep. La primera edición recopilatoria, allá lejos y hace tiempo, señaló, se realizó en otra Feria del Libro, pero en la sede del Centro Municipal de Exposiciones, en el stand de Página/12. “Se vendió cualquier cantidad, se agotó, y muchos me conocen por los barrios”, admite el humorista.
Página/12

Il y a des gens qui ont le patriotisme de leur quartier, qui sont nés, se sont mariés, sont morts et ont ressuscité pour te le faire visiter, explique Rep. Ce que j'ai vraiment voulu faire, ce sont les blagues de l'intérieur, pas comme un touriste. Je bossais comme les habitants du coin et pour les habitants du coin, pas pour un lecteur abstrait.
C'est qu'à l'origine Los Barrios venait en bonus d'une section d'un supplément qui publiait une notice historique de chaque secteur de la ville auquel était joint une illustration. Il n'y avait pas d'ambition de notoriété ni de transcendance mais c'est devenu un boulot très connu, se remémore Rep. La première édition de la collection, il y a belle lurette, signale-t-il, a été mise en place pour une autre Feria del Libro, quand elle avait son siège au Centre municipal des Expositions (1), sur le stand de Página/12. On a vendu une petite quantité, l'édition a été épuisée et beaucoup de gens me connaissent à cause de Los Barrios, admet l'humoriste.
(Traduction Denise Anne Clavilier)

Pour lire la suite, cliquez sur le lien, qui vous emmènera sur l'article de Página/12.

Et encore ! Il en manque, des quartiers !

Le livre, de 30 cm sur 20, compte 121 pages, la plupart illustrées, et pèse 550 grammes dans la précédente édition (2005, chez Editorial Sudamericana). Les libraires le vendent aux environs de 45 pesos, mais il semble que la nouvelle version coûte au moins le double.

Un exemple parmi d'autres : Balvenera.
Je vous laisse trouver le Congrès, le bâtiment de l'Abasto et la rue Carlos Gardel
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(1) Là où se tient depuis trois ans le Festival de Tango de la Ville de Buenos Aires, un lieu hideux doté d'une acoustique de cauchemar, mais parfait pour accueillir des salons de tout ce qu'on veut.