Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution L'image est tirée du blog de Miguel Rep |
Hier à la Feria del
Libro, Miguel Rep a présenté la troisième édition, actualisée,
de son album intitulé Y Rep hizo los barrios – Buenos Aires
dibujada (Et Rep créa les quartiers, Buenos Aires dessinée), paru aux
éditions Planeta Argentina.
Une table-ronde de joyeux
lurons a réuni pour ce faire l'auteur lui-même, dont vous savez
qu'il est dessinateur de presse dans les colonnes de Página/12 et
d'autres périodiques du même courant politique (péroniste tendance
Kirchner), l'humoriste Diego Capusotto et le scénariste Pedro
Saborido, dans une des salles de conférences du salon du livre,
ouvert depuis quelques jours au Predio de la Rural, près de Plaza
Italia dans le nord de Buenos Aires.
L'article qu'en a tiré le
quotidien Página/12, premier éditeur de la première version du
livre, s'intitule La identidad barrial es una cosa de locos
(l'identité de quartier, c'est un truc de fou), une des
plaisanteries lancées au public par Miguel Rep lui-même.
Un court extrait des
propos tenus par le dessinateur et retenus par son journal dans son
édition, ce matin :
“Hay gente que es
muy patria de su barrio, que nació, se casó, murió y resucitó
para mostrártelo”, explica Rep. “Lo que sí quise hacer es los
chistes desde adentro, no como turista, laburaba como un vecino y
para el vecino, no para un lector abstracto.” Es que originalmente
los Barrios acompañaban una sección de un suplemento que publicaba
una reseña histórica de cada sector de la ciudad, que iba
acompañada por su ilustración. “No había sed de notoriedad ni de
trascendencia, pero se hizo un laburo muy conocido”, rememoró Rep.
La primera edición recopilatoria, allá lejos y hace tiempo, señaló,
se realizó en otra Feria del Libro, pero en la sede del Centro
Municipal de Exposiciones, en el stand de Página/12. “Se vendió
cualquier cantidad, se agotó, y muchos me conocen por los barrios”,
admite el humorista.
Página/12
Il y a des gens qui ont le
patriotisme de leur quartier, qui sont nés, se sont mariés, sont
morts et ont ressuscité pour te le faire visiter, explique Rep. Ce
que j'ai vraiment voulu faire, ce sont les blagues de l'intérieur,
pas comme un touriste. Je bossais comme les habitants du coin et pour
les habitants du coin, pas pour un lecteur abstrait.
C'est qu'à l'origine Los
Barrios venait en bonus d'une section d'un supplément qui publiait
une notice historique de chaque secteur de la ville auquel était
joint une illustration. Il n'y avait pas d'ambition de notoriété ni
de transcendance mais c'est devenu un boulot très connu, se remémore
Rep. La première édition de la collection, il y a belle lurette,
signale-t-il, a été mise en place pour une autre Feria del Libro,
quand elle avait son siège au Centre municipal des Expositions (1),
sur le stand de Página/12. On a vendu une petite quantité,
l'édition a été épuisée et beaucoup de gens me connaissent à
cause de Los Barrios, admet l'humoriste.
(Traduction Denise Anne
Clavilier)
Pour lire la suite,
cliquez sur le lien, qui vous emmènera sur l'article de Página/12.
Et encore ! Il en manque, des quartiers ! |
Le livre, de 30 cm sur 20,
compte 121 pages, la plupart illustrées, et pèse 550 grammes dans
la précédente édition (2005, chez Editorial Sudamericana). Les
libraires le vendent aux environs de 45 pesos, mais il semble que la
nouvelle version coûte au moins le double.
Un exemple parmi d'autres : Balvenera. Je vous laisse trouver le Congrès, le bâtiment de l'Abasto et la rue Carlos Gardel Mais cliquez sur l'image avant : pour l'avoir en résolution convenable. |
(1) Là où se
tient depuis trois ans le Festival de Tango de la Ville de Buenos Aires, un lieu
hideux doté d'une acoustique de cauchemar, mais parfait pour
accueillir des salons de tout ce qu'on veut.