Lundi
18 août 2014, à 19h30, l'heure habituelle, la séance académique
publique de la Academia Nacional del Tango se penchera sur le cas du
poète Julián Centeya.
Le
morceau rituel de la soirée sera la valse Betinotti, de Piana et
Manzi, enregistrée par Hugo Del Carril, disparu un 13 août, il y a
vingt-cinq ans. Cet enregistrement comprend une longue introduction
poétique dite par Centeya lui-même, ce qu'on appelle en Argentine
des glosas.
Ce
premier morceau sera exceptionnellement suivi d'un autre, en
l'occurrence Dios se fue de vos, de Luis Stazo et Centeya, avec des
glosas de ce dernier, là encore dites par lui.
Pour
le centenaire de Troilo, on regardera un extrait du long métrage,
Vida Nocturna, où Pichuco interprète sa milonga fétiche La Trampera, à la
tête de son orchestre (1).
Le
centre de la soirée sera consacré à la présentation de la
biographie de Centeya, publiée par Roberto Selles et Matías
Mauricio, préfacée par Oscar del Priore. Horacio Ferrer et la fille
de Julián Centeya participeront à cette petite table-ronde avec les deux
auteurs.
L'espace
artistique sera lui aussi consacré aux œuvres du poète qui sont
assez peu connues et peu pratiquées par les interprètes actuels.
Le magazine culturel de tango Tinta
Roja d'août a consacré une critique à ce nouvel ouvrage. Pour
accéder à l'article (en espagnol, bien sûr), cliquez ici.
(1) A ce sujet, les personnes séjournant du côté de Tarbes ne doivent pas manquer le 21 août, après-demain, la conférence que donnera Solange Bazely sur le musicien portègne. A voir sur son blog, Bandonéon Sans Frontières.