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Après
son entrevue avec Matteo Renzi, le président cubain Raúl Castro,
qui avait passé 55 minutes en tête à tête avec le Pape François
quelques heures auparavant, a révélé pendant la conférence de
presse sans questions qu'il a tenu avec le Président du Conseil
italien qu'il lisait tous les jours tous les discours du Pape et que
si celui-ci continuait à dire ce qu'il disait, il se mettrait à
prier et reviendrait dans la foi catholique. Et il a ajouté qu'il
parlait sérieusement.
Il
a également annoncé qu'il assisterait personnellement à toutes les
messes que le Souverain Pontife célébrerait à Cuba pendant son
séjour en septembre prochain, pendant sa tournée sud-américaine
qui le conduira ensuite en Equateur, en Bolivie et au Paraguay.
Toute
la presse en parle, sauf Clarín qui publie un article bavard et
creux sans mentionner ces déclarations pourtant édifiantes et
surprenantes de la part d'un des tout derniers leaders communistes
encore au pouvoir dans le monde.
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Pour
aller plus loin :
en
Argentine
lire
l'article de Página/12, qui passe loin derrière une péripétie politique au sein du Frente Renovador mais qui n'en mentionne pas moins d'emblée cette presque confession de
foi dans des colonnes qui bataillaient presque tous les jours contre
les religions (la journaliste Elena Llorente est probablement athée ou à tout le moins agnostique et le vocabulaire lui manque pour évoquer le fait et pour comprendre en profondeur ce qu'a dit le dignitaire cubain, qui a été baptisé, a eu une éducation religieuse et a été élevé dans un collège jésuite)
lire
l'article de Clarín, muet
lire
l'article de La Nación, par Elizabetta Piqué, qui est très
probablement croyante et qui a reçu ces propos en plein cœur
En
Uruguay, où la nouvelle est relayée assez loin au lendemain des
élections départementales
lire
l'article de El País, qui emprunte ses mots à une dépêche de
l'agence hispanophone EFE
lire
l'article de El Observador, qui porte l'info dans son titre
Au
Vatican
lire
l'article en espagnol, qui ne rapporte pas les propos du président
cubain devant les journalistes.