La chanteuse Ada Falcón, une des
grandes voix associées à l'orchestre de Francisco Canaro, une voix
de soprano telle qu'on les aimait beaucoup dans l'entre-deux-guerres
et qui est aujourd'hui passée de mode, sera le sujet du prochain
film de la session cinématographique chez Jacqueline Sigaut, du côté
de Plaza Italia à Palermo, dimanche 25 octobre dans l'après-midi ou
la soirée.
La vie de cette chanteuse fascine
beaucoup les tangueros puisque après avoir été la muse et la
maîtresse de Canaro, au grand dam de l'épouse légitime, elle se
retira dans un couvent et finit sa vie sous le voile, dans un style
passablement Grand Siècle. Ce qui convient on ne peut mieux à
l'image de Canaro, qui n'était pas loin de se considérer comme un
roi-soleil du tango et de la Buenos Aires des années 30 et 40.
Après la projection, débat avec la
réalisatrice, Lorena Miñoz.
Il faut s'inscrire auprès de
Jacqueline Sigaut pour participer à cette projection et je ne donne
pas sur ce blog son adresse pour éviter qu'elle ne soit volée par
des créateurs de spam qui l'inonderaient de leurs courriers
indésirables. Mais Jacqueline n'a pas diffusé cette fois sa
traditionnelle affiche avec ces informations.
Cet article me permet donc de vous
faire connaître l'existence de ce documentaire, sorti en 2003 et
multi-primé, dont la presse argentine avait parlé en son temps,
comme ici dans Radar (Página/12) le 5 décembre 2003.
Pour en savoir plus :
consulter également la fiche du film
sur le site Internet Cine Nacional.