Unas fotos mías este invierno en
Buenos Aires y Mendoza
¡sólo para lucirme !
¡sólo para lucirme !
Cette année, à Buenos Aires comme à
Mendoza, j'ai eu plusieurs rencontres qui ont donné lieu à des
photos où j'apparais et qui ont déjà figuré sur ma page Facebook
comme sur mon site Internet. Il était temps de les publier aussi sur
mon blog, histoire de ne pas faire de jaloux et avant de publier
d'ici quelques jours un autre retour sur images sur les sites
sanmartiniens dans la Province de Mendoza.
La Pinacoteca Fidel Roig Matóns est une collection léguée par le peintre lui-même, un émigré catalan arrivé à Mendoza au début du XXème siècle et qui se passionna pour l'épopée de José de San Martín, la grande geste qui a fait entrer Mendoza dans l'histoire argentine. Fidel Roig lui consacra un immense travail de recherche historique, de reconnaissance dans les Andes dans des conditions dantesques et de création picturale. L'homme y perdit la vue à cause de la réflexion solaire sur les neiges éternelles. Les tableaux de Fidel Roig Matóns sont reproduits dans de nombreux ouvrages sur San Martín et ont inspiré la réalisation de plusieurs films, dont le célèbre El Santo de la Espada, avec le grand acteur argentin Alfredo Alcón dans le rôle du général.
Cette pinacothèque exceptionnelle est installée dans les locaux de la mairie de Mendoza. Ci-dessus, la salle du conseil avec en arrière-fond la traversée des Andes de janvier 1820, que San Martín fit dans une litière, chargé à dos d'hommes par les fameux 60 Grenadiers de la chanson (Los 60 Granaderos). Il était alors malade et incapable de traverser par ses propres forces.
Le 2 septembre, grande excursion dans le sud, pour aller donner une conférence à l'Alliance Française de San Rafael. Sur la route, arrêt à San Carlos, où le maire, Jorge Andrés Difonso, m'offre une autre tertulia des plus cordiales : l'avant-veille, il m'a entendue à la radio et voulait me connaître puisque je devais passer par la bourgade qui abrite les vestiges du Fort San Carlos, où San Martín tint une grande rencontre avec les Pehuenches, des Indiens nomades dont il voulait l'appui pour son expédition libératrice du Chili. Tout ceci est raconté, bien entendu, dans San Martín à rebours des Conquistadors et San Martín par lui-même et par ses contemporains, que j'ai publiés aux Editions du Jasmin et que je présenterai à nouveau le 28 novembre 2015 dans le cadre des Conférences de la Société d'histoire de Gretz-Armainvilliers (77).
Jorge Difonso est à droite, en veste grise Entre lui et moi, le directeur du musée du Fuerte San Carlos à ma droite, Rolando Alberto Lucero |
Et nous revenons à notre point de départ, le 17 août 2015 à Buenos Aires, avec le Plenario du soir et la photo traditionnelle des conférenciers dans le Salón de los Angelitos Horacio Ferrer, Academia Nacional del Tango.
Entre Gabriel Soria, le président (à droite) et Pepe Kokubu (le nouveau Secrétaire académique) |
Le lundi suivant, le 24 août, toute la Academia était attendue au siège pour une présentation solennelle à midi du premier Congrès de Tango qui s'ouvrait le jeudi suivant.
Photo de famille sur l'estrade ! Je suis en jaune, en haut, sur la droite.