En jaune, le seuil d'indigence en ocre, le seuil de pauvreté Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Les chiffres des seuils de pauvreté et d’indigence viennent d’être publiés par l’INDEC, l’institut national de statistiques argentins. Comme on pouvait s’y attendre, l’inflation touche aussi ces seuils, calculés à partir de paniers de produits et services de première nécessité dont les prix sont relevés à Buenos Aires et dans sa région : alimentaires pour le seuil d’indigence, à quoi s’ajoute un bouquet de services élémentaires pour celui de la pauvreté.
En mai, les deux paniers ont augmenté de la même manière : 4,6 % de plus qu’en avril, alors que l’inflation moyenne du mois dernier était de 5,1 %. Ces seuils socio-économiques continuent à monter moins vite que l’inflation mais dans les deux cas, en douze mois, on dépasse largement les 50 % de hausse annuelle.
Aujourd’hui, l’info n’a guère fait florès dans la presse. Seuls Página/12 en parle (brièvement) sur son site comme dans sa version imprimée tandis que Clarín n’aborde le sujet qu’en ligne. Pas un mot dans l’édition papier.
Pour aller plus loin :