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vendredi 16 septembre 2022

Alejandro Apo rend hommage à Héctor Negro sur Malena [à l’affiche]

Alejandro Apo lit LES MEILLEURS TANGOS


Aujourd’hui, à l’occasion du septième anniversaire de sa disparition, l’animateur Alejandro Apo rend hommage au poète Héctor Negro (1) sur la radio Malena, la radio tango du groupe médiatique Octubre (actionnaire majoritaire de Página/12).

L’émission est disponible sous forme de podcast téléchargeable, en espagnol bien entendu.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

lire l’annonce dans Página/12 qui donne accès à l’émission.



(1) Héctor Negro fait partie des dix poètes présentés dans Deux cents ans après, le Bicentenaire de l’Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango, qui constitue le numéro spécial 2010 de la revue Triages, Tarabuste Éditions (France).

samedi 19 janvier 2019

Un disque pour rendre hommage à Héctor Negro [Disques & Livres]


Le chanteur et producteur Carlos Varela sort actuellement, en plein été, un disque d’hommage à son ami, le poète Héctor Negro, que j’ai eu la chance de connaître (1) et qui nous a quittés en 2015. Le disque s'intitule No te entregues nunca (ne te rends jamais), titre de la première piste.

Cliquez sur l'image pour une haute résolution
Les pistes 3, 5 et 12 correspondent à des textes que j'ai traduits dans Deux cents ans après
La piste 8 correspond à un texte que j'ai inclus dans Barrio de Tango (Ed. du Jasmin)

Carlos Varela a repris d’anciens enregistrements pour composer un album qui reflète l’œuvre poétique et militante de Negro, un adversaire résolu de tout ce que l’Argentine a connu de régimes despotiques et de répressions politiques et qui a toujours refusé de s’exiler. Le poète lui-même y dit l’un de ses poèmes.

La présentation intérieure se fait sur une photo de Héctor Negro en filigrane
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Página/12, qui ne peut qu’apprécier cette initiative par ces temps de crise douloureuse pour l’Argentine, a publié hier une longue interview de Carlos Varela qui y parle surtout de Héctor Negro.

Copie de l'article de Página/12 que
Carlos Varela a publiée sur son profil Facebook
Cliquez sur l'image pour une haute résolution



(1) Il avait eu la gentillesse de venir à l’Alliance Française de Buenos Aires, le 17 août 2011, présenter avec moi ma seconde anthologie bilingue, Deux cents ans après, le Bicentenaire de l’Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango, publiée chez Tarabuste Editions en 2010. J’y ai traduit une dizaine de ses textes dont plusieurs se retrouvent dans le disque de Carlos Varela. Mes plus anciens lecteurs se souviennent aussi de ses sonnets de Nouvel An qu’il envoyait à ses amis et correspondants et que je vous traduisais. Ils nous manquent !

jeudi 24 novembre 2016

Hommage au poète Héctor Negro ce soir à la Academia Nacional del Tango [à l'affiche]


Ce jeudi 24 novembre 2016, à 19h, la Academia Nacional del Tango rendra hommage à l'un de ses membres décédés il y a quelques mois, le poète Héctor Negro (1). On diffusera un documentaire intitulé Gorrión nomás (un moineau, sans plus). Le poète aimait beaucoup ce passereau autrefois si commun dans la grande ville qu'est Buenos Aires, ce tout petit oiseau opportuniste et chapardeur qui symbolise le petit peuple argentin, qui lutte pour survivre dans sa misère...

Ce documentaire est dû au tangologue Carlos Varela qui travaille depuis 2008 à recueillir les souvenirs et les analyses des grands du genre comme Horacio Ferrer, Pascual Mamone, Susana Rinaldi, Raúl Garello, etc. Dans le film de ce soir, Héctor Negro raconte sa vie à la première personne et récite quelques uns de ses textes.

Entrée libre et gratuite, au 830 avenida de Mayo, 1er étage.



(1) Héctor Negro fait partie du corpus de 109 poèmes et letras de dix auteurs contemporains que j'ai publiés et traduits dans Deux cents ans après, le Bicentenaire argentin à travers le patrimoine littéraire du tango, Tarabuste Editions, décembre 2010 (n° spécial de la revue Triages). Héctor Negro est également présent dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, Editions du Jasmin (mai 2010).

lundi 16 novembre 2015

Ce soir, la Academia Nacional del Tango rend hommage à Héctor Negro [à l'affiche]

Photo qui illustre le blog personnel du poète

Le poète Héctor Negro nous a quittés le 15 septembre dernier. Je ne reviendrai donc pas ici sur ce que je disais de lui à ce moment-là, et qui s'ajoute à ce que j'en dis dans Deux cents ans après, l'anthologie de poésie tanguera que j'ai publiée pour la première année du Bicentenaire de l'Argentine chez Tarabuste Editions (1).

Un premier hommage de circonstance avait été rendu le lundi suivant son décès. Un hommage organisé dans l'urgence.

Ce soir, l'institution lui consacre une soirée entière avec la participation de certains de ses amis et partenaires, comme le Maestro Raúl Garello, de ses interprètes comme le chanteur Carlos Varela, de ses confrères et consœurs comme la poétesse María del Mar Estrella et de ses élèves ou disciples.

Cliquez sur l'image pour lire le texte

En tango rituel, le président Gabriel Soria a choisi un poème de Héctor Negro qui rendait volontiers hommage à cet autre poète qu'était Horacio Ferrer, fondateur et animateur durant plus de 24 ans de la Academia Nacional del Tango.

Il y a fort à parier qu'une foule d'artistes sera au rendez-vous ce soir, à 19h30, dans le Salón de los Angelitos Horacio Ferrer au premier étage du Palacio Carlos Gardel, Avenida de Mayo 833.

Entrée libre et gratuite.



(1) Dans ce numéro spécial de la revue Triages, je présente en version bilingue une dizaine de textes de lui, tangos, valses et poèmes en prose, et j'avais eu la chance et l'honneur de présenter le volume le 17 août 2011 à l'Alliance Française de Buenos Aires, en sa compagnie et avec une autre auteur représentée, l'auteur-compositeur interprète Marcela Bublik.

jeudi 5 novembre 2015

Tango y Cultura Popular fête son quinzième anniversaire [Disques & Livres]


La revue de tango en ligne animée par Ricardo Schoua, Tango y Cultura Popular, fête ses quinze ans d'existence avec son numéro 159, disponible en ligne sur le blog du magazine. Originellement la revue se définissait comme rosarine (originaire de Rosario) mais maintenant, cette mention a disparu, sauf sur les pages donnant la liste des milongas, toutes rosarines. Pour le reste, ce sont des nouvelles de tout le pays qui sont relayées par ce média.

TyCP présente un autre avantage, celui de rendre compte du tango dans la diversité de ses dimensions : musique, danse, chanson et poésie, cinéma, histoire, enseignement, etc. Le numéro 159 offre, en 34 pages, une double revue bibliographique, un dossier sur les personnages féminins du répertoire de tango-canción (page 10 à 15), un hommage du regretté Héctor Negro au Maestro Osvaldo Pugliese (1905-1995) à l'occasion des vingts ans de sa disparition (page 20) et une revue discographique (page 26 à 29 avec des liens intégrés vers des documents sonores ou vidéos en ligne).


TyCP est consultable en ligne et téléchargeable gratuitement en format pdf.
La revue dispose d'un blog et d'une vitrine Facebook.

lundi 19 octobre 2015

Demain, lecture musicalisée de tangos à Toulouse [ici]

Solange Bazely

Demain, mardi 20 octobre 2015, de 19h30 à 20h30, Solange Bazely et l'altiste Solenne Burgelin feront une lecture musicalisée de tangos, à partir de traductions de quatre traducteurs différents : Solange Bazely elle-même, Pauline Nogués, Marcela de Grande et moi-même.

En ce qui me concerne, les traductions sont tirées de mes deux anthologies, Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins (Editions du Jasmin) et Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango (Tarabuste Editions).

La soirée se tient dans le cadre des Rugissants à la Cave Poésie, 71 rue du Taur, dans le vieux Toulouse.

Entrée : 5 €.

"Si le tango est existentiel, qu’il a le mal du pays et la nostalgie en héritage, disent les deux artistes, il se conjugue également au présent. On le disait en crise dans les années 60, à l’agonie dans les années 70, mort dans les années 80, et voilà que dès les années 1990, de nouvelles générations de poètes et de compositeurs se sont réappropriées le genre pour dire leur colère, leurs revendications, leur quotidien, les aberrations du monde, avec ironie parfois. 
Paroles de Héctor Negro, Horacio Ferrer, Raimundo Rosales, Alejandro Szwarcman, Marcela Bublik, Alfredo Rubín, Alorsa, Acho Estol, Juan Serén, Eugenio Mandrini… dans des traductions de Denise Anne Clavilier, Pauline Nogues, Marcela de Grande et Solange Bazely."

Réservation des places par téléphone : 05 61 23 62 00 ou par mail : contact@cave-poesie.com ou sur Festik.

lundi 21 septembre 2015

Plenario pour violoncelliste et poète [à l'affiche]


Ce soir, lundi 21 septembre 2015, à 19h30, au Palacio Carlos Gardel, avenida de Mayo 833, la Academia Nacional del Tango fera du violoncelliste Enrique Lanoo un académicien d'honneur. Ce sera lui qui occupera donc l'espace artistique de la soirée.


Cependant auparavant, la réunion s'ouvrira avec un hommage au Maestro Hécto Negro, le poète qui nous a quittés au cours de la semaine dernière, lui qui a longtemps enseigné la poésie au Seminario Homero Expósito, dirigé par Alejandro Martino mais conçu et fondé par Horacio Ferrer.

Entrée libre et gratuite comme toujours.

mercredi 16 septembre 2015

Un autre troesma s'en va : Héctor Negro avait 81 ans [Troesmas]

Héctor Negro, à l'Alliance Française de Buenos Aires, le 17 août 2011

C'est une très triste nouvelle à laquelle malheureusement je m'attendais depuis la fin du mois d'août dernier. Le Maestro Héctor Negro avait 81 ans. C'était l'un des très grands poètes de cette génération des années 1930 qui a donné tant et tant de grands artistes au tango (et à d'autres genres en Argentine) et bien au-délà de sa génération.

Héctor Negro était un nom de plume. Il s'appelait en fait Varela mais ne voulait pas qu'on puisse le confondre avec un artiste de tango très en vogue dans les années 50 et 60 et dont il détestait le travail. On lui doit des letras qui ont déjà intégré le répertoire classique du genre : De Buenos Aires morena par exemple ou Viejo Tortoni. L'un est une évocation de la négritude oubliée de la capitale argentine et l'autre un hommage au Gran Café Tortoni, qui porte sur sa façade une plaque avec une strophe de ce tango (musique de Eladía Blazquez). Il était portègne jusqu'à la moëlle puisqu'il était né dans le quartier de Belgrano, le 27 mars 1934, et qu'il a vécu toute sa vie dans cette mégalopole. Un urbain à 100%. Il nous quitte alors que le monde juif, auquel il appartenait par sa culture familiale qu'il n'a jamais reniée, fête Roch Hachannah, la nouvelle année. Quelle ironie !

De gauche à droite : Héctor Negro, Luis Alposta, Walter Piazza et moi
en août 2010 - Museo Mundial del Tango, ANT (Buenos Aires)

Héctor Negro avait fait son apparition dans le monde littéraire avec son groupe, El Pan Duro, qui rassemblait plusieurs jeunes poètes et intellectuels du Parti Communiste Argentin, dont Juan Gelman, autre poète militant disparu en janvier 2014.

Mes lecteurs se souviendront qu'à plusieurs reprises, j'ai publié ici, dans Barrio de Tango, les sonnets qu'il envoyait à tous ses contacts du monde entier pour le Jour du Nouvel An (1er janvier) : c'était toujours des textes vigoureux et combatifs, profondément ancrés dans les douleurs et les crises de ce monde, loin des propos enjolivés et mièvres de circonstance. Pour les relire, dans cette version bilingue que je vous propose, cliquez sur son nom dans le bloc Pour chercher, para buscar, to search, ci-dessus. Depuis deux ans, je ne recevais plus ces vœux très particuliers et très attendus. Son dernier sonnet de Nouvel An, il l'avait écrit alors qu'il venait de perdre son épouse. Avec un courage immense.

Héctor Negro était aussi enseignant. Il avait longtemps travaillé et avec passion au CETBA et à la Academia Nacional del Tango, au Seminario de Letras Homero Expósito, dont il a été l'un des pilliers.

Il était aussi le rédacteur en chef d'une revue culturelle intermittente intitulée Buenos Aires, Tango y lo demás (Buenos Aires, le Tango et tout le reste). Il avait son propre blog qu'il a dû abandonner au cours de l'année. Il avait aussi un profil Facebook dont je ne sais pas ce qu'il va devenir.

Il y a plus d'un an, après une pénible maladie, Héctor Negro avait perdu son épouse et il avait ensuite souffert une série d'AVC. Seul, sans aucune aide, il avait pu surmonter le premier, en récupérant même la parole. Mais le dernier accident avait eu raison de sa combativité et l'avait laissé prostré dans sa chambre avant de le conduire à l'hôpital où il s'est éteint hier avant l'aube.

En 2007, il m'avait donné l'autorisation de traduire et de publier en France plusieurs de ses textes. L'un se trouve dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins (Editions du Jasmin), les autres, une dizaine, dans Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango (Tarabuste Editions). Il savait parler de tout, de son souvenir de la mort d'Evita avec toutes les démonstrations de chagrin chez l'homme de la rue, du football, dont il était un passionné, de la répression endémique dans le pays (et il le faisait avec un humour burlesque que je vous laisse découvrir dans Deux cents ans après) et de la si douloureuse problématique de l'exil, ultime tentation des Argentins de gauche face aux péripéties tragiques de l'histoire nationale. Il m'avait accompagnée dans quelques moments-clés de mes séjours en Argentine, il était là pour la remise de mon brevet d'académicienne correspondante en France en 2010 et l'année suivante, le 17 août 2011, à l'Alliance Française, avec Marcela Bublik, pour la présentation de Deux cents ans après.

Avec Héctor Negro, le 17 août 2011, après notre causerie à l'Alliance Française de Buenos Aires

Héctor Negro appartenait à deux académies, la Academia Nacional del Tango, qui lui rendra hommage lundi prochain, en lui consacrant son Plenario, et la Academia Porteña del Lunfardo.
Il a bien entendu ses pages dans le site encyclopédique Todo Tango.

Il sera enterré ce matin, à 10h30, heure locale, au cimetière de La Chacarita, dans le caveau de la Sadaic, la société des auteurs-compositeurs argentins.

On peut écouter sa voix dans cette vidéo disponible sur Youtube et que Nelida Puig a repris pour lui rendre hommage sur son profil Facebook.


En l'écoutant, je découvre soudain qu'il déclame ses textes avec cette même diction qui caractérisait le talent d'un autre ami, disparu en 2009 : Alorsa.

La presse nationale lui rend hommage aujourd'hui mais en sourdine (et c'est injuste).

lire l'article de Página/12, qui a réagi avant Clarín
lire l'article de Clarín, dont il avait été l'un des chroniqueurs culturels de 1984 à 2000.

lundi 27 juillet 2015

Nouvelle campagne d'inscriptions à la Academia Nacional del Tango [Actu]


Bientôt s'ouvre le second quadrimestre de l'année scolaire et donc une nouvelle campagne d'inscriptions pour les deux séminaires ouverts proposés tous les ans par la Academia Nacional del Tango, dans ses locaux de Avenida de Mayo : le Seminario de Letrista Homero Expósito pour les futurs paroliers de tango et le Seminario Fundamentos musicales de Tango, niveau 2, pour tout savoir de la musique de tango, pour écouter en appréciant toutes les richesses de cette vaste et longue tradition qui remonte à 1880.

Début des cours respectivement le 14 et le 13 août prochains.

Inscriptions sur place du lundi au vendredi de 16h à 20h.
Ceux qui s'inscriront jusqu'au 31 juillet inclus bénéficieront d'un mois gratuit sur le montant à régler.

Pour s'inscrire au Fundamentos, il faut justifier d'avoir suivi le niveau 1.

lundi 29 juin 2015

Inscriptions à la Academia Nacional del Tango [Actu]


La Academia Nacional del Tango propose actuellement deux formations pour le second quatrimestre de l'année, conformément au calendrier scolaire et universitaire traditionnel en Argentine qui se compose de deux blocs d'environ quatre mois chacun, de mars à juillet puis d'août à la mi-décembre (tout s'arrête quelques jours avant Noël).

Il s'agit d'une formation musicale pour un public qui n'en a pas nécessairement pour apprendre à écouter du tango, l'apprécier, repérer les bonnes pratiques et donc apprendre à discriminer dans l'ample proposition commerciale (et historique) que le genre suscite.

D'autre part, un autre séminaire s'adresse aux gens de lettres qui aimeraient apprendre à écrire des tangos, des milongas, des valses en espagnol argentin bien entendu. Ce séminaire s'adresse à des personnes qui possèdent déjà une excellente pratique de l'espagnol littéraire, un grand vocabulaire et qui maîtrise les arcanes de la grammaire et de la syntaxe hispanique. Il est animé par une belle brochette des meilleurs poètes que le tango compte à cette heure...


Les deux séminaires sont coordonnés par Alejandro Martino, flûtiste, arrangeur et parolier, ancien directeur de l'Ecole de musique populaire argentine installée à Avellaneda, dans la banlieue sud de la capitale argentine.

Les personnes intéressées doivent s'inscrire auprès de l'institution, à son siège social, Avenida de Mayo 833 (à la hauteur du métro Piedras).

lundi 15 juin 2015

Hommage poétique à Horacio Ferrer, ce soir, au Palacio Carlos Gardel [à l'affiche]


Sous la conduite de Alejandro Marino, dix poètes rendront hommage ce soir au Maestro Horacio Ferrer, qui nous a quittés à la fin de l'année dernière : outre l'organisateur, participeront ce soir Roberto Selles, Ernesto Pierro, Matías Mauricio, Alejandro Szwarcman*, qui fait ainsi son grand retour à la Academia Nacional del Tango, Eugenio Mandrini, qui l'a rejointe l'année dernière, Bibi Albert, Héctor Negro*, Marcela Bublik* et Raimundo Rosales*.

Ce sera le second Plenario de Juin, Avenida de Mayo 735, au premier étage, à 19h30.

Comme c'est aussi l'anniversaire de Horacio Salgán, le président Gabriel Soria a choisi de prendre pour Tango Ritual A Fuego lento, dans un arrangement de José Carli, qui serait fait ce soir Académico de Honor, et sous la direction du chef d'orchestre classique Daniel Barenboïm.

Le Horacio Ferrer Eterno de ce soir sera Poemas a Picasso, un extrait de l'un de ses derniers recueils publiés de son vivant, Mil versos a Picasso (Ediciones del Soñador).

Le dúo Luna-Tobaldi occupera l'espace artistique de la soirée.

Entrée libre et gratuite comme d'habitude.


* Ces poètes sont également rassemblés, à côté de Horacio Ferrer, dans Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à traversle patrimoine littéraire du tango, que j'ai publié en 2010 chez Tarabuste Editions.

vendredi 7 novembre 2014

Présentation de Ciudad Desangelada à l'ANT [Disques & Livres]


Le mardi 11 novembre 2014, qui n'est bien entendu pas un jour férié dans un pays qui est resté neutre pendant la Première Guerre mondiale, la Academia Nacional del Tango accueillera la présentation du nouveau recueil de poésie d'un des académiciens, et non des moindres, le Maestro Héctor Negro (1), à 19h30, dans ses locaux de l'avenue de Mai (n° 833) : Ciudad Desangelada (entendre Ville désenchantée ou Ville qui a perdu de ses charmes ou Ville désertée par les Anges).

Le poète y évoque son sujet de prédilection : sa ville, ses cafés et tous ses lieux de vie sociale et culturelle. L'idée de départ est de reprendre la vieille légende portègne qui voudrait qu'un ange ait fondé la capitale argentine (2) et que depuis lors, des anges vivraient incognito parmi les habitants. Or les anges sont aussi en espagnol une métaphore pour parler du charme qui se dégage d'un objet, d'un endroit ou d'une personne.

La table-ronde sera animée par Marta Pizzo et l'ensemble de la soirée sera coordonné par Alejandro Martino.

Un mini-spectacle conclura la présentation, avec plusieurs chanteurs, Ernesto Bo Martínez, Julián Manoukian et Carlos Varela, le pianiste Hugo Javier Menzietti et le groupe Dimensión Tito.

Pour en savoir plus :
consultez le blog du poète (je vous renvoie ici à la toute première mention de ce recueil en mai 2012).
consultez la fiche de l'auteur  sur le site Internet de la maison d'édition.



(1) Héctor Negro est présent dans mes deux anthologies bilingues de tangos argentins : pour une chanson dans Barrio de Tango (Editions du Jasmin) et pour une dizaine d'œuvres en vers et en prose dans Deux cents ans après (Tarabuste Editions). Voir ces ouvrages dans la partie haute de la Colonne de droite.
(2) L'Archange Saint Michel est effectivement l'un des saints patrons de Buenos Aires depuis sa fondation. Les deux autres sont deux Vierges, celle de Cagliari en Sardaigne, Notre Dame des Bons Vents (Madona de Bonaria), et Notre Dame des Neiges (la sainte patronne des Romains, celle que l'on vénère à Santa Maria Maggiore).

jeudi 6 mars 2014

La rentrée se prépare aussi à la Academia Nacional del Tango [à l'affiche]

Le Seminario para la Formación de Letristas Homero Expósito a ouvert ses inscriptions pour l'année scolaire qui commence à la Academia Nacional del Tango, avenida de Mayo 833, avec la brochette au grand complet de ses professeurs, parmi lesquels les poètes Héctor Negro et Raimundo Rosales (1).


Ce programme, destiné à former de bons paroliers, ce qui fait un peu défaut en ce moment dans le monde du tango, par rapport à d'autres époques dans l'histoire du genre, est dirigé par Alejandro Marino, lui-même musicien et écrivain.

Plus d'information sur le contenu et les modalités d'inscription sur le site de la Academia et sur celui de Alejandro Marino.

Le quadrimestre commencera le vendredi 28 mars 2014 et les inscriptions sont prises sur place du lundi au vendredi, de 16h à 20h, au siège de l'institution.

Pour aller plus loin :
lire l'article de la revue Tinta Roja.

(1) Héctor Negro et Raimundo Rosales font partie des dix auteurs que j'ai rassemblés dans Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango, que j'ai fait paraître en décembre 2010 chez Tarabuste Editions, avec le soutien du Centre National du Livre.

jeudi 26 décembre 2013

Le sonnet de Nouvel An de Héctor Negro [Jactance & Pinta]

Héctor Negro, le 17 août 2011, à  l'Alliance Française de Buenos Aires
présentant avec Marcela Bublik et moi mon livre Deux cents ans après

Tous les ans à la même époque, c'est pour moi un grand plaisir (1), un plaisir gourmand oserais-je dire, entre la bûche et le champagne, de vous présenter, en version originale et en français, les vœux de ce grand poète portègne et tanguero qu'est Héctor Negro (2).
Tous les ans, un sonnet digne de La Pléiade ou de Pétrarque.
Quatorze alexandrins vêtus comme les princes de faubourg qu'ils sont (Nobleza de Arrabal nous aurait dit Homero Manzi, et ce pour saluer Nelly Omar, qui nous a quittés il y a quelques jours à cent deux ans).

Pour ne pas changer, cette cuvée négréenne se présente comme un excellent millésime, gouleyant à souhait. Le Bon Dieu en culotte de velours qui vous descend dans la feuille...

SONETO DESDE EL 2013 HACIA EL FUTURO

Ya van quedando restos de este trece
que con dos mil arriba entra al pasado.
Y mientras su final, presto acontece,
le carga al que lo sigue, su legado.

Sonnet de 2013 vers le futur

Il reste bien quelques miettes de cette année 13
qui entre dans l'histoire avec deux mille autres par-dessus
Mais tandis qu'elle se meurt, voici que je fais le compte
sur l'ardoise de la suivante de ce qu'elle nous laisse.

Un cambalache atroz, un rejuntado
de insensatez feroz se desvanece.
Mientras sufrimos todo lo aguantado
y apenas si salvamos lo que crece.

Un effroyable souk, un aggloméré
de folie furieuse disparaît en fumée.
En supportant tout ce qu'on s'est farci
Nous préservons à grand peine ce qui fleurit.

Y allá sigue, eterno y barajando,
el barba que invocó el candor humano:
el Dios que sabe como, donde y cuando

Et là-haut, battant éternellement les cartes
encore et toujours le barbu suscité par la candeur des hommes :
ce Dieu qui sait quand, où et comment


te espera ese futuro que soñamos.
De la cola lo estamos agarrando.
No vaya a ser que venga a contramano...

Héctor Negro/ Diciembre 2013

T'attend ce futur de nos rêves.
Nous le tenons par la peau des fesses.
Pourvu qu'il ne s'amène pas en sens inverse...

Héctor Negro, décembre 2013
(Traduction Denise Anne Clavilier)

Héctor Negro et moi, après la conférence
le 17 août 2011 à l'Alliance Française de Buenos Aires

(1) J'en ai hélas été privée depuis quelques années, la faute sans doute à une messagerie alors quelque peu capricieuse, qui aura mangé la commission ou qui aura confondu sonnet et spam (ignare, comme dirait l'ami Assurancetourix). Ce ne serait pas le seul tour qu'elle m'aura joué ces dernières années.
(2) Héctor Negro dispose de son chapitre, avec une dizaine de textes, en vers, en prose et en vers libres, dans l'anthologie bilingue de dix poètes et paroliers que j'ai publiée chez Tarabuste Editions, à la toute fin 2010 sous le titre Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à travers la littérature du tango (présentation de l'ouvrage dans ce blog, en cliquant sur l'image de la couverture dans la Colonne de droite, ou sur mon site Internet, où sont rassemblés les différents moyens de vous procurer un exemplaire et même un bon de commande en version imprimable).
Comme Claudio Espector aujourd'hui, Héctor Negro lui aussi a fait les frais, il y a plusieurs années, de la gestion arbitraire et "entrepreunariale" de l'actuel Gouvernement de la Ville Autonome de Buenos Aires (voir à ce sujet mon article du 20 mars 2009)

jeudi 4 juillet 2013

Allez rencontrer et écouter les poètes du tango contemporain [à l'affiche]

Aujourd'hui, demain et samedi, du 4 au 6 juillet 2013, se tient à Buenos Aires le premier Festival de Poètes du Tango contemporain successivement en trois lieux du quartier historique de Monserrat dans la capitale argentine :

Aujourd'hui, les rencontres se passent à l'auditorium YMCA, Reconquista 439. Demain c'est la Academia Nacional del Tango qui accueille la manifestation, avenida de Mayo 835 et samedi, le festival se tiendra juste en dessous, au Gran Café Tortoni, avenida de Mayo 825, sala Eladia Blázquez, pour une clôture en beauté.

Au cours de la manifestation, vous rencontrerez la crème de la poésie tanguera actuelle, avec des artistes de la taille de Héctor Negro, qui ouvrira le bal ce soir, Luis Alposta, Raimundo Rosales qui le clôturera (1).


Côté musique, vous retrouverez au cours de ces trois soirées des personnalités dont je vous parle souvent dans ces colonnes comme la chanteuse Patricia Barone et son mari, le compositeur et guitariste Javier González, le chanteur Oscar Pometti, le présentateur radiophonique et grand tangologue devant l'Eternel Oscar del Priore, le pianiste Nicolás Guerschberg, la chanteuse Lucrecia Merico qui sera Madame Loyale du samedi soir, le premier vice-président de la Academia, Gabriel Soria... Ils sont trop nombreux pour être tous cités. Pour en savoir plus, cliquez sur le programme en deux pages ci-dessus pour y lire les noms et les interventions qui vous intéresseront le plus. Je serais à Buenos Aires, je deviendrais folle : il faut tout voir !


(1) Ces trois poètes font partie des dix artistes que je présente dans Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango, Tarabuste Editions, janvier 2011.

lundi 3 juin 2013

¡Feliz cumpleaños, Maestro! [Troesmas]


Hier, dimanche 2 juin 2013, le Maestro Horacio Ferrer, notre cher Président de la Academia Nacional del Tango, le poète fou des Ballades et autres Chiquilín de Bachín, "El Duende" comme l'avait surnommé son ami et complice Astor Piazzolla, lui qui a su chanter la Buenos Aires du renouveau tanguero, à partir de 1968, fêtait ses quatre-vingts apriles, comme disent les Argentins (1).

Depuis la France, c'est une grande joie pour moi de participer, même de loin et en pensée, aux réjouissances de ce soir à la Academia Nacional del Tango, avenida de Mayo 833, au premier étage, dans les locaux du Museo Mundial del Tango, où sera inaugurée une exposition De Lulú à Horacio, pour ses quatre fois vingt ans, en douze affiches de la main de l'artiste peintre Lulú Michelli, sa femme, qui repasse douze de ses plus beaux poèmes et letras de tango :
Balada para un loco (2), Chiquilín de Bachín (2), Mi loco bandoneón, Balada para mi muerte, Preludio para el año 3001 (3), La bicicleta blanca (4), Lulú (2), Fábula para Gardel (3), El Gordo triste (2), La última grela, María de Buenos Aires (5), Soy un circo.

Le Plenario de ce soir, lundi 3 juin 2013, première réunion publique du mois de juin, sera entièrement consacré à cette belle fête, qui commence, comme tous les Plenarios, à 19h30.

Tango rituel : Poema a los zapatos de Lucía (6), dit par Horacio Ferrer accompagné au piano par Juan Trepiana (extrait du disque Flor de tangos y poemas).

Participeront à l'hommage les chanteurs Carlos Rossi, Carlos Varela et Hernán Genovese, le poète Héctor Negro, le tangologue (et notaire de son état) Natalio Etchegarray, le fondateur-directeur du Festival Internacional de Tango de Granada (Espagne), l'Argentin Tato Rebora et beaucoup d'autres, dont des représentants de la Academia Porteña del Lunfardo, dont Horacio Ferrer est un membre éminent...

Au cours de ce Plenario, notre Président recevra une récompense de la Legislatura Porteña des mains du député Oscar Moscariello...

¡Feliz cumpleaños, muy querido Maestro ! y ¡viva el Tango!

Horacio Ferrer et Raúl Garello, au Sommet mondial du Tango de Bariloche en 2010,
interprétant ensemble El Gordo Triste, en mémoire de leur maître commun, Aníbal Troilo.

Pour aller plus loin :
lire l'article de Clarín (édition d'hier) avec une riche interview que je me promets de vous traduire au cours de cette belle semaine printanière (je parle pour la façade atlantique orientale, qu'un soleil timide sort enfin de son long hiver)
visitez la page Facebook de l'artiste (il a même un compte Twitter, notre octogénaire préféré)
Et puis on ne va pas se quitter comme ça... Ecoutons-le en personne récitant Existir (7), son grand poème sur les mille et un secrets, petits et grands, de la vie humaine, tandis que les Copes père et fille nous le commentent en dansant !



(1) april = avril. En fait quand on les compte, mieux vaut, en français, traduire par printemps. Seul souci : Horacio Ferrer est né au début de l'hiver, le 2 juin 1933, à Montevideo. Ce n'est pas grave : accordons-lui aujourd'hui 80 printemps, El Duende les mérite amplement !
(2) Balada para un loco, Chiquilín de Bachín, Lulú, El Gordo Triste appartiennent à Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, où je les présente en version bilingue traduits par mes soins respectivement en pages 316, 156, 258 et 302 (Editions du Jasmin, mai 2010)
(3) Preludio para el año 3001 et Fábula para Gardel sont dans Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango, là encore en version bilingue dans une traduction personnelle, en pages 70 et 72, Tarabuste Editions, janvier 2011 (cette anthologie de dix poètes contemporains forme le numéro spécial 2010 de la revue Triages).
(4) La Bicicleta blanca s'est vue traduite dans ce blog, un Vendredi Saint (allez savoir pourquoi !), le 2 avril 2010.
(5) María de Buenos Aires, l'air le plus célèbre de l'opéra-tango homonyme qui révéla la chanteuse Amelita Baltar en 1968 et reste l'œuvre musicale de scène argentine la plus jouée au monde, a été intégré dans le tout premier hommage bilingue que j'ai publié autour de l'œuvre du poète : Le Lutin de Montevideo à Buenos Aires, constituant le cahier central du °20 de la revue Triages, Tarabuste Editions, juin 2008 (pour ses 75 ans).
(6) Ce très joli tango, qui date pour le texte du 5 août 1982, rend hommage à l'amour de toute une vie, Lulú Michelli, quelques semaines après leur rencontre au Café La Poesía (comme il le raconte lui-même avec des vers exceptionnellement simples dans Lulú). J'ai traduit ce poème dans Le Lutin de Montevideo à Buenos Aires, comme cadeau d'anniversaire en juin 2008 (ouvrage déjà cité, chez Tarabuste Editions).
(7) Existir fait partie du petit cahier hommage que j'ai publié en juin 2008, dans la revue Triages n° 20 déjà citée (Tarabuste Editions).

La Legislatura salue le poète Héctor Negro [Troesmas]


Le mardi 11 juin 2013, à 19h, la Legislatura Porteña, chambre législative de la Ville autonome de Buenos Aires, rendra hommage au poète Héctor Negro (1), 79 ans, qui fonda en 1955 le groupe poétique à forte connotation sociale, Pan Duro, avec entre autres, Juan Gelman (que vous connaissez déjà ne serait-ce que par sa participation à la rédaction de Página/12 : je vous en ai parlé quelquefois dans ces colonnes).

La cérémonie se tiendra au Salón Montevido, du Palais Législatif de la rue Perú, en plein quartier de Monserrat et à deux pas de Plaza de Mayo.

Participeront à cette soirée poétique et musicale les chanteurs Horacio Molina et Patricia Barone et le compositeur Javier González, que vous connaissez bien si vous suivez l'actualité culturelle de Buenos Aires sur ce blog. Je suppose aussi que Susana Rinaldi sera présente en sa double qualité d'interprète musicale de Héctor Negro et de députée en fonction, très portée à la défense de la culture vivante dans cet hémicycle qui est l'un des rares contre-pouvoirs à réussir à résister vraiment et bruyamment à Mauricio Macri, le Chef du Gouvernement de la Ville, peu apprécié des acteurs de la culture dans la capitale argentine...


(1) Héctor Negro est présent dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, que j'ai publié aux Editions du Jasmin en mai 2010 (www.editions-du-jasmin.com), ainsi que dans Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango, où il a un cahier à lui tout seul, sorti sous la forme du numéro spécial de la revue Triages, en janvier 2011, chez Tarabuste Editions.

lundi 8 avril 2013

Hommage au poète Héctor Negro à la Academia Nacional del Tango ce soir [à l'affiche]



Le Cercle des Amis de la Academia Nacional del Tango (les bienfaiteurs privés de l'institution) organise ce soir, lundi 8 avril 2013, à 19h 30, une soirée autour du poète Héctor Negro (1).

Entrée libre et gratuite. Avenida de Mayo, 833 (1er étage), comme d'habitude.

Une belle équipe de chanteuses pour interpréter ce répertoire contemporain :
Patricia Barone, Lola Barrios Expósito, Raquel Buela (que vous retrouverez vendredi soir à la Botica del Angel), Silvia Nieves et Viviana Scarlassa.
Marta Pizzo est quant à elle letrista de tango.

Fabio Zerpa, qui préside aux destinées du cercle des amis de la Academia, et l'éditeur Marcelo Olivieri, tous deux académiciens, repasseront la vie et l'œuvre de ce grand bonhomme de la poésie populaire contemporaine en Argentine...


(1) Un chapitre lui est consacré dans l'anthologie que j'ai publiée chez Tarabuste Editions, sous le titre Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango. Mais il est aussi présent dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, publié aux Editions du Jasmin.