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Actualidad cultural, allá en Buenos Aires y su zona y acá en nuestras ciudades europeas franco-hablantes. Noticias en español si te gusta más así...
Cultural current affairs, there in Buenos Aires area and here, in French-speaking Europe. Depending on your demand...
Aujourd’hui, à l’occasion du
septième anniversaire de sa disparition, l’animateur Alejandro Apo
rend hommage au poète Héctor Negro(1) sur la radio
Malena, la radio tango du groupe médiatique Octubre (actionnaire
majoritaire de Página/12).
L’émission est disponible sous
forme de podcast téléchargeable, en espagnol bien entendu.
(1) Héctor Negro fait partie des
dix poètes présentés dans Deux cents ans après, le
Bicentenaire de l’Argentine à travers le patrimoine littéraire du
tango, qui constitue le numéro spécial 2010 de la revue
Triages, Tarabuste Éditions
(France).
Le chanteur et producteur Carlos Varela sort
actuellement, en plein été, un disque d’hommage à son ami, le
poète Héctor Negro, que j’ai eu la chance de connaître(1) et
qui nous a quittés en 2015. Le disque s'intitule No te entregues nunca (ne te rends jamais), titre de la première piste.
Cliquez sur l'image pour une haute résolution
Les pistes 3, 5 et 12 correspondent à des textes que j'ai traduits dans Deux cents ans après
La piste 8 correspond à un texte que j'ai inclus dans Barrio de Tango (Ed. du Jasmin)
Carlos
Varela a repris d’anciens enregistrements pour composer un album
qui reflète l’œuvre poétique et militante de Negro, un
adversaire résolu de tout ce que l’Argentine a connu de régimes
despotiques et de répressions politiques et qui a toujours refusé
de s’exiler. Le poète lui-même y dit l’un de ses poèmes.
La présentation intérieure se fait sur une photo de Héctor Negro en filigrane
Cliquez sur l'image pour une haute résolution
Página/12,
qui ne peut qu’apprécier cette initiative par ces temps de crise
douloureuse pour l’Argentine, a publié hier une longue interview de Carlos Varela qui y parle surtout de Héctor Negro.
Copie de l'article de Página/12 que
Carlos Varela a publiée sur son profil Facebook
Cliquez sur l'image pour une haute résolution
(1)
Il avait eu la gentillesse de venir à l’Alliance Française de
Buenos Aires, le 17 août 2011, présenter avec moi ma seconde anthologie bilingue, Deux
cents ans après, le Bicentenaire de l’Argentine à travers le
patrimoine littéraire du tango, publiée chez Tarabuste Editions en
2010. J’y ai traduit une dizaine de ses textes dont plusieurs se
retrouvent dans le disque de Carlos Varela. Mes plus anciens lecteurs
se souviennent aussi de ses sonnets de Nouvel An qu’il envoyait à
ses amis et correspondants et que je vous traduisais. Ils nous
manquent !
Ce jeudi 24 novembre 2016,
à 19h, la Academia Nacional del Tango rendra hommage à l'un de ses
membres décédés il y a quelques mois, le poète Héctor Negro(1).
On diffusera un documentaire intitulé Gorrión nomás (un moineau,
sans plus). Le poète aimait beaucoup ce passereau autrefois si
commun dans la grande ville qu'est Buenos Aires, ce tout petit oiseau
opportuniste et chapardeur qui symbolise le petit peuple argentin,
qui lutte pour survivre dans sa misère...
Ce documentaire est dû au
tangologue Carlos Varela qui travaille depuis 2008 à recueillir les
souvenirs et les analyses des grands du genre comme Horacio Ferrer,
Pascual Mamone, Susana Rinaldi, Raúl Garello, etc. Dans le film de
ce soir, Héctor Negro raconte sa vie à la première personne et
récite quelques uns de ses textes.
Entrée libre et
gratuite, au 830 avenida de Mayo, 1er
étage.
Le poète Héctor Negro nous a quittés
le 15 septembre dernier. Je ne reviendrai donc pas ici sur ce que je
disais de lui à ce moment-là, et qui s'ajoute à ce que j'en dis
dans Deux cents ans après, l'anthologie de poésie tanguera que j'ai
publiée pour la première année du Bicentenaire de l'Argentine chez
Tarabuste Editions (1).
Un premier hommage de circonstance
avait été rendu le lundi suivant son décès. Un hommage organisé
dans l'urgence.
Ce soir, l'institution lui consacre une
soirée entière avec la participation de certains de ses amis et
partenaires, comme le Maestro Raúl Garello, de ses interprètes
comme le chanteur Carlos Varela, de ses confrères et consœurs comme
la poétesse María del Mar Estrella et de ses élèves ou disciples.
Cliquez sur l'image pour lire le texte
En tango rituel, le président Gabriel
Soria a choisi un poème de Héctor Negro qui rendait volontiers
hommage à cet autre poète qu'était Horacio Ferrer, fondateur et
animateur durant plus de 24 ans de la Academia Nacional del Tango.
Il y a fort à parier qu'une foule
d'artistes sera au rendez-vous ce soir, à 19h30, dans le Salón de
los Angelitos Horacio Ferrer au premier étage du Palacio Carlos
Gardel, Avenida de Mayo 833.
Entrée libre et gratuite.
(1) Dans ce numéro spécial de la
revue Triages, je présente en version bilingue une dizaine de textes
de lui, tangos, valses et poèmes en prose, et j'avais eu la chance
et l'honneur de présenter le volume le 17 août 2011 à l'Alliance Française de Buenos Aires, en sa compagnie et avec une autre auteur
représentée, l'auteur-compositeur interprète Marcela Bublik.
La revue de tango en ligne animée par
Ricardo Schoua, Tango y Cultura Popular, fête ses quinze ans
d'existence avec son numéro 159, disponible en ligne sur le blog du
magazine. Originellement la revue se définissait comme rosarine
(originaire de Rosario) mais maintenant, cette mention a disparu,
sauf sur les pages donnant la liste des milongas, toutes rosarines.
Pour le reste, ce sont des nouvelles de tout le pays qui sont
relayées par ce média.
TyCP présente un autre avantage, celui
de rendre compte du tango dans la diversité de ses dimensions :
musique, danse, chanson et poésie, cinéma, histoire, enseignement,
etc. Le numéro 159 offre, en 34 pages, une double revue
bibliographique, un dossier sur les personnages féminins du
répertoire de tango-canción (page 10 à 15), un hommage du regretté
Héctor Negro au Maestro Osvaldo Pugliese (1905-1995) à l'occasion
des vingts ans de sa disparition (page 20) et une revue
discographique (page 26 à 29 avec des liens intégrés vers des
documents sonores ou vidéos en ligne).
TyCP est consultable en ligne et
téléchargeable gratuitement en format pdf.
Demain, mardi 20 octobre 2015, de 19h30 à 20h30, Solange Bazely et l'altiste Solenne Burgelin feront une lecture musicalisée de tangos, à partir de traductions de quatre traducteurs différents : Solange Bazely elle-même, Pauline Nogués, Marcela de Grande et moi-même.
La soirée se tient dans le cadre des Rugissants à la Cave Poésie, 71 rue du Taur, dans le vieux Toulouse.
Entrée : 5 €.
"Si le tango est existentiel, qu’il a le mal du pays et la nostalgie en héritage, disent les deux artistes, il se conjugue également au présent. On le disait en crise dans les années 60, à l’agonie dans les années 70, mort dans les années 80, et voilà que dès les années 1990, de nouvelles générations de poètes et de compositeurs se sont réappropriées le genre pour dire leur colère, leurs revendications, leur quotidien, les aberrations du monde, avec ironie parfois.
Paroles de Héctor Negro, Horacio Ferrer, Raimundo Rosales, Alejandro Szwarcman, Marcela Bublik, Alfredo Rubín, Alorsa, Acho Estol, Juan Serén, Eugenio Mandrini… dans des traductions de Denise Anne Clavilier, Pauline Nogues, Marcela de Grande et Solange Bazely."
Ce soir, lundi 21 septembre 2015, à
19h30, au Palacio Carlos Gardel, avenida de Mayo 833, la Academia
Nacional del Tango fera du violoncelliste Enrique Lanoo un
académicien d'honneur. Ce sera lui qui occupera donc l'espace
artistique de la soirée.
Cependant auparavant, la réunion
s'ouvrira avec un hommage au Maestro Hécto Negro, le poète qui nous
a quittés au cours de la semaine dernière, lui qui a longtemps
enseigné la poésie au Seminario Homero Expósito, dirigé par
Alejandro Martino mais conçu et fondé par Horacio Ferrer.
Héctor Negro, à l'Alliance Française de Buenos Aires, le 17 août 2011
C'est une très triste nouvelle à
laquelle malheureusement je m'attendais depuis la fin du mois d'août
dernier. Le Maestro Héctor Negro avait 81 ans. C'était l'un des très grands
poètes de cette génération des années 1930 qui a donné tant et
tant de grands artistes au tango (et à d'autres genres en Argentine)
et bien au-délà de sa génération.
Héctor Negro était un nom de plume.
Il s'appelait en fait Varela mais ne voulait pas qu'on puisse le
confondre avec un artiste de tango très en vogue dans les années 50
et 60 et dont il détestait le travail. On lui doit des letras qui
ont déjà intégré le répertoire classique du genre : De
Buenos Aires morena par exemple ou Viejo Tortoni. L'un est une
évocation de la négritude oubliée de la capitale argentine et
l'autre un hommage au Gran Café Tortoni, qui porte sur sa façade
une plaque avec une strophe de ce tango (musique de Eladía
Blazquez). Il était portègne jusqu'à la moëlle puisqu'il était
né dans le quartier de Belgrano, le 27 mars 1934, et qu'il a vécu
toute sa vie dans cette mégalopole. Un urbain à 100%. Il nous
quitte alors que le monde juif, auquel il appartenait par sa culture
familiale qu'il n'a jamais reniée, fête Roch Hachannah, la nouvelle
année. Quelle ironie !
De gauche à droite : Héctor Negro, Luis Alposta, Walter Piazza et moi
en août 2010 - Museo Mundial del Tango, ANT (Buenos Aires)
Héctor Negro avait fait son apparition
dans le monde littéraire avec son groupe, El Pan Duro, qui
rassemblait plusieurs jeunes poètes et intellectuels du Parti
Communiste Argentin, dont Juan Gelman, autre poète militant disparu
en janvier 2014.
Mes lecteurs se souviendront qu'à
plusieurs reprises, j'ai publié ici, dans Barrio de Tango, les
sonnets qu'il envoyait à tous ses contacts du monde entier pour le
Jour du Nouvel An (1er janvier) : c'était toujours
des textes vigoureux et combatifs, profondément ancrés dans les
douleurs et les crises de ce monde, loin des propos enjolivés et
mièvres de circonstance. Pour les relire, dans cette version
bilingue que je vous propose, cliquez sur son nom dans le bloc Pour
chercher, para buscar, to search, ci-dessus. Depuis deux ans, je ne
recevais plus ces vœux très particuliers et très attendus. Son
dernier sonnet de Nouvel An, il l'avait écrit alors qu'il venait de
perdre son épouse. Avec un courage immense.
Héctor Negro était aussi enseignant.
Il avait longtemps travaillé et avec passion au CETBA et à la
Academia Nacional del Tango, au Seminario de Letras Homero Expósito,
dont il a été l'un des pilliers.
Il était aussi le rédacteur en chef
d'une revue culturelle intermittente intitulée Buenos Aires, Tango y
lo demás (Buenos Aires, le Tango et tout le reste). Il avait son propre blog qu'il a dû abandonner au cours de l'année. Il avait aussi un profil Facebook dont je ne sais pas ce qu'il va devenir.
Il y a plus d'un an, après une pénible
maladie, Héctor Negro avait perdu son épouse et il avait ensuite
souffert une série d'AVC. Seul, sans aucune aide, il avait pu
surmonter le premier, en récupérant même la parole. Mais le
dernier accident avait eu raison de sa combativité et l'avait laissé
prostré dans sa chambre avant de le conduire à l'hôpital où il
s'est éteint hier avant l'aube.
En 2007, il m'avait donné
l'autorisation de traduire et de publier en France plusieurs de ses
textes. L'un se trouve dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins (Editions du Jasmin), les autres, une dizaine, dans
Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango (Tarabuste Editions). Il savait
parler de tout, de son souvenir de la mort d'Evita avec toutes les
démonstrations de chagrin chez l'homme de la rue, du football, dont
il était un passionné, de la répression endémique dans le pays
(et il le faisait avec un humour burlesque que je vous laisse
découvrir dans Deux cents ans après) et de la si douloureuse
problématique de l'exil, ultime tentation des Argentins de gauche
face aux péripéties tragiques de l'histoire nationale. Il m'avait
accompagnée dans quelques moments-clés de mes séjours en
Argentine, il était là pour la remise de mon brevet d'académicienne
correspondante en France en 2010 et l'année suivante, le 17 août
2011, à l'Alliance Française, avec Marcela Bublik, pour la
présentation de Deux cents ans après.
Avec Héctor Negro, le 17 août 2011, après notre causerie à l'Alliance Française de Buenos Aires
Héctor Negro appartenait à deux
académies, la Academia Nacional del Tango, qui lui rendra hommage
lundi prochain, en lui consacrant son Plenario, et la Academia
Porteña del Lunfardo.
Il a bien entendu ses pages dans le
site encyclopédique Todo Tango.
Il sera enterré ce matin, à 10h30,
heure locale, au cimetière de La Chacarita, dans le caveau de la
Sadaic, la société des auteurs-compositeurs argentins.
On peut écouter sa voix dans cette vidéo disponible sur Youtube et que Nelida Puig a repris pour lui rendre hommage sur son profil Facebook.
En l'écoutant, je découvre soudain qu'il déclame ses textes avec cette même diction qui caractérisait le talent d'un autre ami, disparu en 2009 : Alorsa.
La presse nationale lui rend hommage aujourd'hui
mais en sourdine (et c'est injuste).
Bientôt s'ouvre le second quadrimestre de l'année scolaire et donc une nouvelle campagne d'inscriptions pour les deux séminaires ouverts proposés tous les ans par la Academia Nacional del Tango, dans ses locaux de Avenida de Mayo : le Seminario de Letrista Homero Expósito pour les futurs paroliers de tango et le Seminario Fundamentos musicales de Tango, niveau 2, pour tout savoir de la musique de tango, pour écouter en appréciant toutes les richesses de cette vaste et longue tradition qui remonte à 1880.
Début des cours respectivement le 14 et le 13 août prochains.
Inscriptions sur place du lundi au vendredi de 16h à 20h.
Ceux qui s'inscriront jusqu'au 31 juillet inclus bénéficieront d'un mois gratuit sur le montant à régler.
Pour s'inscrire au Fundamentos, il faut justifier d'avoir suivi le niveau 1.
La Academia Nacional del Tango propose
actuellement deux formations pour le second quatrimestre de l'année,
conformément au calendrier scolaire et universitaire traditionnel en
Argentine qui se compose de deux blocs d'environ quatre mois chacun,
de mars à juillet puis d'août à la mi-décembre (tout s'arrête
quelques jours avant Noël).
Il s'agit d'une formation musicale pour
un public qui n'en a pas nécessairement pour apprendre à écouter
du tango, l'apprécier, repérer les bonnes pratiques et donc
apprendre à discriminer dans l'ample proposition commerciale (et
historique) que le genre suscite.
D'autre part, un autre séminaire
s'adresse aux gens de lettres qui aimeraient apprendre à écrire des
tangos, des milongas, des valses en espagnol argentin bien entendu.
Ce séminaire s'adresse à des personnes qui possèdent déjà une
excellente pratique de l'espagnol littéraire, un grand vocabulaire
et qui maîtrise les arcanes de la grammaire et de la syntaxe
hispanique. Il est animé par une belle brochette des meilleurs
poètes que le tango compte à cette heure...
Les deux séminaires sont coordonnés
par Alejandro Martino, flûtiste, arrangeur et parolier, ancien
directeur de l'Ecole de musique populaire argentine installée à
Avellaneda, dans la banlieue sud de la capitale argentine.
Les personnes intéressées doivent
s'inscrire auprès de l'institution, à son siège social, Avenida de
Mayo 833 (à la hauteur du métro Piedras).
Sous
la conduite de Alejandro Marino, dix poètes rendront hommage ce soir
au Maestro Horacio Ferrer, qui nous a quittés à la fin de l'année dernière : outre l'organisateur, participeront ce soir Roberto
Selles, Ernesto Pierro,Matías Mauricio, Alejandro Szwarcman*, qui
fait ainsi son grand retour à la Academia Nacional del Tango,
Eugenio Mandrini, qui l'a rejointe l'année dernière, Bibi Albert, Héctor Negro*, Marcela Bublik* et
Raimundo Rosales*.
Ce
sera le second Plenario de Juin, Avenida de Mayo 735, au premier
étage, à 19h30.
Comme
c'est aussi l'anniversaire de Horacio Salgán, le président Gabriel Soria a choisi
de prendre pour Tango Ritual A Fuego lento, dans un arrangement de
José Carli, qui serait fait ce soir Académico de Honor, et sous la
direction du chef d'orchestre classique Daniel Barenboïm.
Le
Horacio Ferrer Eterno de ce soir sera Poemas a Picasso, un extrait de
l'un de ses derniers recueils publiés de son vivant, Mil versos a
Picasso (Ediciones del Soñador).
Le
dúo Luna-Tobaldi occupera l'espace artistique de la soirée.
Le
mardi 11 novembre 2014, qui n'est bien entendu pas un jour férié
dans un pays qui est resté neutre pendant la Première Guerre
mondiale, la Academia Nacional del Tango accueillera la présentation
du nouveau recueil de poésie d'un des académiciens, et non des moindres, le Maestro Héctor Negro(1), à 19h30, dans ses
locaux de l'avenue de Mai (n° 833) : Ciudad Desangelada (entendre Ville désenchantée ou Ville qui a perdu de ses charmes ou Ville désertée par les Anges).
Le
poète y évoque son sujet de prédilection : sa ville, ses
cafés et tous ses lieux de vie sociale et culturelle. L'idée de
départ est de reprendre la vieille légende portègne qui voudrait
qu'un ange ait fondé la capitale argentine (2) et que depuis lors,
des anges vivraient incognito parmi les habitants. Or les anges sont
aussi en espagnol une métaphore pour parler du charme qui se dégage
d'un objet, d'un endroit ou d'une personne.
La
table-ronde sera animée par Marta Pizzo et l'ensemble de la soirée
sera coordonné par Alejandro Martino.
Un
mini-spectacle conclura la présentation, avec plusieurs chanteurs,
Ernesto Bo Martínez, Julián Manoukian et Carlos Varela, le pianiste
Hugo Javier Menzietti et le groupe Dimensión Tito.
Pour
en savoir plus :
consultez
le blog du poète (je vous renvoie ici à la toute première mention de ce recueil en mai 2012).
consultez
la fiche de l'auteur sur le site Internet de la maison d'édition.
(1) Héctor Negro est présent dans mes deux anthologies bilingues de tangos argentins : pour une chanson dans Barrio de Tango (Editions du Jasmin) et pour une dizaine d'œuvres en vers et en prose dans Deux cents ans après (Tarabuste Editions). Voir ces ouvrages dans la partie haute de la Colonne de droite.
(2)
L'Archange Saint Michel est effectivement l'un des saints patrons de Buenos Aires
depuis sa fondation. Les deux autres sont deux Vierges, celle de
Cagliari en Sardaigne, Notre Dame des Bons Vents (Madona de
Bonaria), et Notre Dame des Neiges (la sainte patronne des Romains,
celle que l'on vénère à Santa Maria Maggiore).
Le
Seminario para la Formación de Letristas Homero Expósito a ouvert
ses inscriptions pour l'année scolaire qui commence à la Academia
Nacional del Tango, avenida de Mayo 833, avec la brochette au grand
complet de ses professeurs, parmi lesquels les poètes Héctor Negro
et Raimundo Rosales (1).
Ce
programme, destiné à former de bons paroliers, ce qui fait un peu
défaut en ce moment dans le monde du tango, par rapport à d'autres
époques dans l'histoire du genre, est dirigé par Alejandro Marino,
lui-même musicien et écrivain.
Le
quadrimestre commencera le vendredi 28 mars 2014 et les inscriptions
sont prises sur place du lundi au vendredi, de 16h à 20h, au siège
de l'institution. Pour aller plus loin : lire l'article de la revue Tinta Roja.
(1) Héctor Negro et Raimundo Rosales font partie des dix auteurs que j'ai rassemblés dans Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango, que j'ai fait paraître en décembre 2010 chez Tarabuste Editions, avec le soutien du Centre National du Livre.
Héctor Negro, le 17 août 2011, à l'Alliance Française de Buenos Aires
présentant avec Marcela Bublik et moi mon livre Deux cents ans après
Tous
les ans à la même époque, c'est pour moi un grand plaisir (1), un plaisir gourmand oserais-je dire, entre la bûche et le champagne, de
vous présenter, en version originale et en français, les vœux
de ce grand poète portègne et tanguero qu'est Héctor Negro(2).
Tous les ans, un sonnet digne de La Pléiade ou de Pétrarque.
Quatorze alexandrins vêtus comme les princes de faubourg
qu'ils sont (Nobleza de Arrabal nous aurait dit Homero Manzi, et ce
pour saluer Nelly Omar, qui nous a quittés il y a quelques jours à
cent deux ans).
Pour
ne pas changer, cette cuvée négréenne se présente comme un
excellent millésime, gouleyant à souhait. Le Bon Dieu en culotte de
velours qui vous descend dans la feuille...
SONETO
DESDE EL 2013 HACIA EL FUTURO
Ya
van quedando restos de este trece
que
con dos mil arriba entra al pasado.
Y
mientras su final, presto acontece,
le
carga al que lo sigue, su legado.
Sonnet
de 2013 vers le futur
Il
reste bien quelques miettes de cette année 13
qui
entre dans l'histoire avec deux mille autres par-dessus
Mais
tandis qu'elle se meurt, voici que je fais le compte
sur
l'ardoise de la suivante de ce qu'elle nous laisse.
Un
cambalache atroz, un rejuntado
de
insensatez feroz se desvanece.
Mientras
sufrimos todo lo aguantado
y
apenas si salvamos lo que crece.
Un
effroyable souk, un aggloméré
de
folie furieuse disparaît en fumée.
En
supportant tout ce qu'on s'est farci
Nous
préservons à grand peine ce qui fleurit.
Y
allá sigue, eterno y barajando,
el
barba que invocó el candor humano:
el
Dios que sabe como, donde y cuando
Et
là-haut, battant éternellement les cartes
encore
et toujours le barbu suscité par la candeur des hommes :
ce
Dieu qui sait quand, où et comment
te
espera ese futuro que soñamos.
De
la cola lo estamos agarrando.
No
vaya a ser que venga a contramano...
Héctor
Negro/ Diciembre 2013
T'attend
ce futur de nos rêves.
Nous
le tenons par la peau des fesses.
Pourvu
qu'il ne s'amène pas en sens inverse...
Héctor
Negro, décembre 2013
(Traduction Denise Anne Clavilier)
Héctor Negro et moi, après la conférence
le 17 août 2011 à l'Alliance Française de Buenos Aires
(1)
J'en ai hélas été privée depuis quelques années, la faute sans doute
à une messagerie alors quelque peu capricieuse, qui aura mangé la
commission ou qui aura confondu sonnet et spam (ignare, comme dirait l'ami Assurancetourix). Ce ne serait pas le seul tour qu'elle m'aura joué ces dernières années.
(2)
Héctor Negro dispose de son chapitre, avec une dizaine de textes, en
vers, en prose et en vers libres, dans l'anthologie bilingue de dix
poètes et paroliers que j'ai publiée chez Tarabuste Editions, à la
toute fin 2010 sous le titre Deux cents ans après, le Bicentenaire
de l'Argentine à travers la littérature du tango (présentation de
l'ouvrage dans ce blog, en cliquant sur l'image de la couverture dans
la Colonne de droite, ou sur mon site Internet, où sont rassemblés
les différents moyens de vous procurer un exemplaire et même un bon
de commande en version imprimable).
Comme
Claudio Espector aujourd'hui, Héctor Negro lui aussi a fait les
frais, il y a plusieurs années, de la gestion arbitraire et "entrepreunariale" de l'actuel Gouvernement de la Ville Autonome de Buenos
Aires (voir à ce sujet mon article du 20 mars 2009)
Aujourd'hui,
demain et samedi, du 4 au 6 juillet 2013, se tient à Buenos
Aires le premier Festival de Poètes du Tango contemporain
successivement en trois lieux du quartier historique de Monserrat
dans la capitale argentine :
Aujourd'hui,
les rencontres se passent à l'auditorium YMCA, Reconquista
439. Demain c'est la Academia Nacional del Tango qui accueille la
manifestation, avenida de Mayo 835 et samedi, le festival se tiendra
juste en dessous, au Gran Café Tortoni, avenida de Mayo 825,
sala Eladia Blázquez, pour une clôture en beauté.
Au
cours de la manifestation, vous rencontrerez la crème de la
poésie tanguera actuelle, avec des artistes de la taille de
Héctor Negro, qui ouvrira le bal ce soir, Luis Alposta,
Raimundo Rosales qui le clôturera (1).
Côté
musique, vous retrouverez au cours de ces trois soirées des
personnalités dont je vous parle souvent dans ces colonnes
comme la chanteuse Patricia Barone et son mari, le compositeur et
guitariste Javier González, le chanteur Oscar Pometti, le
présentateur radiophonique et grand tangologue devant
l'Eternel Oscar del Priore, le pianiste Nicolás Guerschberg,
la chanteuse Lucrecia Merico qui sera Madame Loyale du samedi soir,
le premier vice-président de la Academia, Gabriel Soria... Ils
sont trop nombreux pour être tous cités. Pour en savoir
plus, cliquez sur le programme en deux pages ci-dessus pour y lire
les noms et les interventions qui vous intéresseront le plus.
Je serais à Buenos Aires, je deviendrais folle : il faut tout
voir !
(1)
Ces trois poètes font partie des dix artistes que je présente
dans Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à
travers le patrimoine littéraire du tango, Tarabuste Editions,
janvier 2011.
Hier, dimanche 2 juin 2013,
le Maestro Horacio Ferrer, notre cher Président de la Academia
Nacional del Tango, le poète fou des Ballades et autres
Chiquilín de Bachín, "El Duende" comme l'avait surnommé son ami et complice Astor Piazzolla, lui qui a su chanter la Buenos Aires du renouveau
tanguero, à partir de 1968, fêtait ses quatre-vingts apriles, comme disent les Argentins (1).
Depuis
la France, c'est une grande joie pour moi de participer, même de loin et en
pensée, aux réjouissances de ce soir à la
Academia Nacional del Tango, avenida de Mayo 833, au premier étage,
dans les locaux du Museo Mundial del Tango, où sera inaugurée
une exposition De Lulú à Horacio, pour ses quatre fois
vingt ans, en douze affiches de la main de l'artiste peintre Lulú
Michelli, sa femme, qui repasse douze de ses plus beaux poèmes
et letras de tango :
Balada
para un loco(2), Chiquilín de Bachín(2), Mi loco
bandoneón, Balada para mi muerte, Preludio para el año
3001(3), La bicicleta blanca(4), Lulú (2), Fábula para Gardel (3), El Gordo triste(2), La última grela, María
de Buenos Aires(5), Soy un circo.
Le
Plenario de ce soir, lundi 3 juin 2013, première réunion
publique du mois de juin, sera entièrement consacré à
cette belle fête, qui commence, comme tous les Plenarios, à
19h30.
Tango
rituel : Poema a los zapatos de Lucía(6), dit par Horacio
Ferrer accompagné au piano par Juan Trepiana (extrait du
disque Flor de tangos y poemas).
Participeront
à l'hommage les chanteurs Carlos Rossi, Carlos Varela et
Hernán Genovese, le poète Héctor Negro, le
tangologue (et notaire de son état) Natalio Etchegarray, le
fondateur-directeur du Festival Internacional de Tango de Granada (Espagne), l'Argentin Tato
Rebora et beaucoup d'autres, dont des représentants de la
Academia Porteña del Lunfardo, dont Horacio Ferrer est un
membre éminent...
Au
cours de ce Plenario, notre Président recevra une récompense
de la Legislatura Porteña des mains du député
Oscar Moscariello...
¡Feliz
cumpleaños, muy querido Maestro ! y ¡viva
el Tango!
Horacio Ferrer et Raúl Garello, au Sommet mondial du Tango de Bariloche en 2010,
interprétant ensemble El Gordo Triste, en mémoire de leur maître commun, Aníbal Troilo.
Pour
aller plus loin :
lire
l'article de Clarín (édition d'hier) avec une riche interview que je me promets de vous traduire au cours de cette belle semaine printanière (je parle pour la façade atlantique
orientale, qu'un soleil timide sort enfin de son long hiver)
Et
puis on ne va pas se quitter comme ça... Ecoutons-le en personne récitant Existir(7), son grand poème sur
les mille et un secrets, petits et grands, de la vie humaine, tandis que
les Copes père et fille nous le commentent en dansant !
(1)april = avril. En fait quand on les compte, mieux vaut, en français,
traduire par printemps. Seul souci : Horacio Ferrer est né au
début de l'hiver, le 2 juin 1933, à Montevideo. Ce n'est
pas grave : accordons-lui aujourd'hui 80 printemps, El Duende les
mérite amplement !
(2)Balada para un loco, Chiquilín de Bachín, Lulú,
El Gordo Triste appartiennent à Barrio de Tango, recueil
bilingue de tangos argentins, où je les présente en
version bilingue traduits par mes soins respectivement en pages 316,
156, 258 et 302 (Editions du Jasmin, mai 2010)
(3)Preludio para el año 3001 et Fábula para Gardel sont
dans Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à
travers le patrimoine littéraire du tango, là encore en
version bilingue dans une traduction personnelle, en pages 70 et 72,
Tarabuste Editions, janvier 2011 (cette anthologie de dix poètes
contemporains forme le numéro spécial 2010 de la revue
Triages).
(4)La Bicicleta blanca s'est vue traduite dans ce blog, un Vendredi
Saint (allez savoir pourquoi !), le 2 avril 2010.
(5)María de Buenos Aires, l'air le plus célèbre de
l'opéra-tango homonyme qui révéla la chanteuse Amelita Baltar
en 1968 et reste l'œuvre musicale de scène argentine la plus
jouée au monde, a été intégré dans
le tout premier hommage bilingue que j'ai publié autour de
l'œuvre du poète : Le Lutin de Montevideo à Buenos
Aires, constituant le cahier central du °20 de la revue Triages,
Tarabuste Editions, juin 2008 (pour ses 75 ans).
(6)
Ce très joli tango, qui date pour le texte du 5 août
1982, rend hommage à l'amour de toute une vie, Lulú
Michelli, quelques semaines après leur rencontre au Café
La Poesía (comme il le raconte lui-même avec des vers
exceptionnellement simples dans Lulú). J'ai traduit ce poème
dans Le Lutin de Montevideo à Buenos Aires, comme cadeau
d'anniversaire en juin 2008 (ouvrage déjà cité,
chez Tarabuste Editions).
(7)Existir fait partie du petit cahier hommage que j'ai publié en
juin 2008, dans la revue Triages n° 20 déjà citée (Tarabuste Editions).
Le
mardi 11 juin 2013, à 19h, la Legislatura Porteña, chambre
législative de la Ville autonome de Buenos Aires, rendra
hommage au poète Héctor Negro(1), 79 ans, qui fonda en
1955 le groupe poétique à forte connotation sociale,
Pan Duro, avec entre autres, Juan Gelman (que vous connaissez déjà
ne serait-ce que par sa participation à la rédaction de
Página/12 : je vous en ai parlé quelquefois dans ces
colonnes).
La
cérémonie se tiendra au Salón Montevido, du
Palais Législatif de la rue Perú, en plein quartier de Monserrat et à
deux pas de Plaza de Mayo.
Participeront
à cette soirée poétique et musicale les
chanteurs Horacio Molina et Patricia Barone et le compositeur Javier
González, que vous connaissez bien si vous suivez l'actualité
culturelle de Buenos Aires sur ce blog. Je suppose aussi que Susana
Rinaldi sera présente en sa double qualité d'interprète
musicale de Héctor Negro et de députée en
fonction, très portée à la défense de la
culture vivante dans cet hémicycle qui est l'un des rares
contre-pouvoirs à réussir à résister
vraiment et bruyamment à Mauricio Macri, le Chef du
Gouvernement de la Ville, peu apprécié des acteurs de
la culture dans la capitale argentine...
(1)
Héctor Negro est présent dans Barrio de Tango, recueil
bilingue de tangos argentins, que j'ai publié aux Editions du
Jasmin en mai 2010 (www.editions-du-jasmin.com), ainsi que dans Deux cents ans après, le
Bicentenaire de l'Argentine à travers le patrimoine littéraire
du tango, où il a un cahier à lui tout seul, sorti sous
la forme du numéro spécial de la revue Triages, en
janvier 2011, chez Tarabuste Editions.
Le Cercle des Amis de la Academia Nacional del Tango (les bienfaiteurs
privés de l'institution) organise ce soir, lundi 8 avril 2013,
à 19h 30, une soirée autour du poète Héctor
Negro(1).
Entrée
libre et gratuite. Avenida de Mayo, 833 (1er étage), comme d'habitude.
Une
belle équipe de chanteuses pour interpréter ce
répertoire contemporain :
Patricia
Barone, Lola Barrios Expósito, Raquel Buela (que vous
retrouverez vendredi soir à la Botica del Angel), Silvia
Nieves et Viviana Scarlassa.
Marta
Pizzo est quant à elle letrista de tango.
Fabio
Zerpa, qui préside aux destinées du cercle des amis de
la Academia, et l'éditeur Marcelo Olivieri, tous deux académiciens, repasseront la vie
et l'œuvre de ce grand bonhomme de la poésie populaire
contemporaine en Argentine...
(1)
Un chapitre lui est consacré dans l'anthologie que j'ai
publiée chez Tarabuste Editions, sous le titre Deux cents ans
après, le Bicentenaire de l'Argentine à travers le
patrimoine littéraire du tango. Mais il est aussi présent
dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, publié
aux Editions du Jasmin.
Cours du peso (ARS) : 1 € = 41 $ au 01.11.18 (1 $ = 100 centavos) Décalage horaire (Paris) : - 5 h Population BsAs : 3 millions Superficie BsAs : 202,4 km2 Pop. Gran BsAs : 12,5 millions Superficie Gran BsAs : 3833 km2
Population totale : 47 327 407 hab (mai 2022) Superficie Argentine : 2.780.400 km2
MONTEVIDEO : infos pratiques
Cours du peso (UYU) : 1 € = 37 $ au 01.11.18 (1 $ = 100 centesimos) Décalage horaire (Paris) : -5 h Pop. Montevideo : 1,3 million Superficie Montevideo : 193 km2 Pop. région Capitale : 2 millions Sup. région Capitale : 525,54 km2 Pop. Uruguay : 3,4 millions Superficie Uruguay : 176 220 km2
Asado : barbecue (du genre monstre, même en petit comité)
Baires : apocope de Buenos Aires
Boliche : tout établissement qui permet de se rencontrer autour d'une consommation solide ou liquide
Bombilla : pipette métalique ou végétale dont on se sert pour boire le mate (voir ce mot) en évitant d'avaler la poussière de yerba mate (voir ce mot). Lorsque le mate est partagé entre plusieurs convives, tous boivent à la même bombilla.
BsAs (ou BA) : initiales de Buenos Aires
Cambalache : Sens premier : dépôt-vente, brocante, voire mont-de-piété. D’où bazar, souk, bric-à-brac.
Candombe : musique d'origine afro-sud-américaine conçue pour les défilés festifs sans doute au 19e siècle au moment de la fin de l’esclavage. Cette musique est restée très populaire en Uruguay où elle est présente tout le temps.
Canyengue : caractéristique des faubourgs
Charla : conférence, causerie
Confitería : café-salon de thé et/ou pâtisserie-traiteur
Cuadra : portion de voie publique entre deux esquinas. Une cuadra faisant la plupart du temps 100 m, elle sert de mesure des distances dans la ville. Tel lieu se trouve à tant de cuadras de tel autre.
Empanada : chausson fourré à déguster chaud
Esquina : croisement de deux voies publiques (rues, avenues...) qui constitue un point de repère fixe dans la ville. On donne une adresse en indiquant sa cuadra (entre telle et telle rue) et sa distance par rapport à la esquina
GCBA : anagramme de Gobierno de la Ciudad de Buenos Aires (Gouvernement de la Ville de Buenos Aires)
Gorra (a la) : littéralement "à la casquette". En français, "au chapeau". Il s'agit d'un mode de rémunération artistique traditionnel dans toute la région du Rio de la Plata
Guampa : récipient pour préparer, boire et partager le tereré (voir ce mot) quand on n'utilise pas un mate classique (voir ce mot). Le guampa est creusé dans une corne de vache.
Guita : l'argent en lunfardo. Désigne aussi la devise nationale (la guita nacional)
Legislatura : nom de l’assemblée législative unicamérale de la Ville Autonome de Buenos Aires
Mate : 1. boisson nationale argentine, uruguayenne, chilienne et paraguayenne, très appréciée aussi dans le sud du Brésil. La boisson est produite par l'infusion de la yerba maté. En Bolivie et dans certaines zones du Pérou, on boit un mate de coca. 2. récipient de toute forme, de toute matière et de différentes contenances dans lequel le mate se prépare, se boit et se partage. (Voir ce mot)
Milonga : 1- musique qui a précédé le tango, toujours très vivante (caractérisée de nos jours par un rythme vif et allègre quand bien même les paroles raconteraient un drame) ; 2- bal de tango argentin
Milonguero : l´homme qui vit la nuit dans le monde dominé par le tango. Contrairement à ce que pensent les Français, le mot ne sert que rarement à désigner le danseur de tango en tant que tel. Attention quand vous employez le mot au féminin : il a longtemps désigné une réalité sociale disparue à la fin des années 50, la cocotte qui dansait dans les cabarets et se faisait entretenir. Danseur se dit la plupart du temps bailarin (bailarina au féminin)
Murga : musique festive de défilé de carnaval et autres grandes fêtes collectives.
Orquesta típica : ensemble musical comprenant au minimum 1 piano, 1 violon, 1 bandonéon et 1 contrebasse.
Peso : devise nationale (non convertible). Sigle : $
Picada : assortiment de fromages et/ou de charcuterie
Plenario : réunions académiques que les Academias organisent dans le cadre de leurs activités culturelles publiques
Porteño : gentilé de Buenos Aires. Se dit de toute personne née à BsAs. Nul n’est jamais vraiment porteño s’il est né hors de la Ville. Sauf à s’appeller Carlos Gardel, et ce quel que soit le lieu de sa naissance.
Show : tout concert, récital, tour de chant, spectacle. Le mot n’est pas réservé aux spectacles de revue ni aux grand événements ultra-marketés drainant des milliers de spectateurs.
Tango baile : le tango dans sa dimension dansée, une dimension parmi d’autres.
Tango salón : tango qui se danse en société (par opposition au tango professionnel, pour la scène)
Tereré : mate préparé avec de l'eau froide ou à température ambiante ou du jus d'orange ou de citron, parfois de pamplemousse, très apprécié par grandes chaleurs.
Troesma : verlan de Maestro (maître)
Yerba mate : feuilles d'un arbuste de la famille du houx, originaire du Paraguay et du nord de l'Argentine et de l'Uruguay. Séchées à l'air chaud ou au four, fermentées puis hachées, elles forment l'ingrédient essentiel du mate et du tereré.
CENTENARIO TROILO (2014)
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