Le
mardi 11 novembre 2014, qui n'est bien entendu pas un jour férié
dans un pays qui est resté neutre pendant la Première Guerre
mondiale, la Academia Nacional del Tango accueillera la présentation
du nouveau recueil de poésie d'un des académiciens, et non des moindres, le Maestro Héctor Negro (1), à 19h30, dans ses
locaux de l'avenue de Mai (n° 833) : Ciudad Desangelada (entendre Ville désenchantée ou Ville qui a perdu de ses charmes ou Ville désertée par les Anges).
Le
poète y évoque son sujet de prédilection : sa ville, ses
cafés et tous ses lieux de vie sociale et culturelle. L'idée de
départ est de reprendre la vieille légende portègne qui voudrait
qu'un ange ait fondé la capitale argentine (2) et que depuis lors,
des anges vivraient incognito parmi les habitants. Or les anges sont
aussi en espagnol une métaphore pour parler du charme qui se dégage
d'un objet, d'un endroit ou d'une personne.
La
table-ronde sera animée par Marta Pizzo et l'ensemble de la soirée
sera coordonné par Alejandro Martino.
Un
mini-spectacle conclura la présentation, avec plusieurs chanteurs,
Ernesto Bo Martínez, Julián Manoukian et Carlos Varela, le pianiste
Hugo Javier Menzietti et le groupe Dimensión Tito.
Pour
en savoir plus :
consultez
le blog du poète (je vous renvoie ici à la toute première mention de ce recueil en mai 2012).
consultez
la fiche de l'auteur sur le site Internet de la maison d'édition.
(1) Héctor Negro est présent dans mes deux anthologies bilingues de tangos argentins : pour une chanson dans Barrio de Tango (Editions du Jasmin) et pour une dizaine d'œuvres en vers et en prose dans Deux cents ans après (Tarabuste Editions). Voir ces ouvrages dans la partie haute de la Colonne de droite.
(2)
L'Archange Saint Michel est effectivement l'un des saints patrons de Buenos Aires
depuis sa fondation. Les deux autres sont deux Vierges, celle de
Cagliari en Sardaigne, Notre Dame des Bons Vents (Madona de
Bonaria), et Notre Dame des Neiges (la sainte patronne des Romains,
celle que l'on vénère à Santa Maria Maggiore).