mercredi 27 avril 2011

Patricia Barone intègre le corps enseignant de la Academia Nacional del Tango [à l'affiche]


La chanteuse Patricia Barone, créatrice d'un certain nombre de tangos argentins d'auteurs contemporains (1), intègre cette année le corps enseignant de la Academia Nacional del Tango comme professeur de chant.

Son cours prend place dans le programme d'enseignement proposé par le Conservatoire Argentino Galvan destiné à la formation d'artistes professionnels. L'objectif du cours de Patricia est de développer des outils et des éléments de base dans les trois compétences que doit maîtriser un chanteur de tango : le chant lui-même, la musique et le jeu de scène ou interprétation théâtrale. Les élèves travailleront donc spécifiquement l'expressivité de la voix et celle du corps, la façon d'habiter l'espace scénique et les caractéristiques du chant selon les styles variés d'un répertoire désormais centenaire. Le cours s'adresse à des élèves sachant déjà chanter et maîtrisant les techniques de base de cet art.

Les lecteurs habituels de Barrio de Tango connaissent désormais bien cette chanteuse particulièrement brillantes et les participants à mes rencontres littéraires se souviennent de son interprétation poignante de Fuimos...

Ce séminaire se déroulera sur 4 séances, les mercredis à partir du 11 mai, de 18h30 à 21h30.

Les personnes intéressées doivent s'inscrire dès à présent à la Academia Nacional del Tango, du lundi au vendredi, de 15h à 19h. Un certificat d'assiduité sera remis aux participants.

Pour en savoir plus sur Patricia Barone et ses activités, comme chanteuse et enseignante, cliquez sur son nom dans le bloc Pour chercher, para buscar, to search, ci-dessus : vous accéderez ainsi à l'ensemble des articles que je lui ai déjà consacrés en français dans ce blog sur la culture populaire de Buenos Aires et du Río de la Plata.
Le même sélection d'articles peut être réalisée sur d'autres thématiques grâce aux mots-clés du bloc Pour chercher.

(1) Parmi ces tangos qu'elle a mis à la disposition du public, la plupart du temps accompagnée par son mari, le guitariste et compositeur Javier González, le plus célèbre aujourd'hui est Pompeya no olvida, de Javier González et Alejandro Szwarcman, un tango qui évoque la recherche des enfants volés sous la dictature et fait écho au combat de l'ONG Abuelas de Plaza de Mayo. Avec d'autres, enregistrés aussi par Patricia et Javier, il figure dans Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango, à la page 118 (Revue Triages, Supplément 2010, Tarabuste Editions). Pompeya no olvida peut être écouté dans la playlist de ma page Myspace consacrée à ce recueil paru le 26 janvier 2011 et que je présenterai bientôt en mai, au Marché de la Poésie de Paris (le lien vers cette playlist est en permanence dans la Colonne de droite de cet écran, sous l'image de la couverture du livre).