Les deux couples champions du monde (photo Juan Tessone, pour Clarín) |
Samedi dernier, en fin de journée, sous le
crépuscule printanier, le Mundial de Tango a coupé la circulation
sur la plan large avenue du monde, la 9 de Julio. La scène était
installée dans l’axe de la Diagonal Norte, qui relie Plaza de la
República, où trône l’obélisque du 400e
anniversaire de la fondation de Buenos Aires, à Plaza de Mayo, où
la ville a été fondée en 1580 et où le régime colonial a été
renversé le 25 mai 1810.
Diagonal Norte, samedi soir avant le coucher du soleil |
Les deux finales de la compétition se sont donc
jouées au pied de l’Obélisque pour les danseurs qualifiés qui
concouraient les uns sur scène, les autres en ligne, chez eux, au
Japon, en Colombie, en Allemagne ou en France, à l’heure
argentine.
Une de La Prensa hier Le titre secondaire se passe de traduction ! |
Cette année, du fait de la crise sanitaire, le concours ne se composait que de deux catégories, baptisées Pista (tango salón dans les éditions d’avant le covid) et Escena (le traditionnel style acrobatique des grands shows professionnels). Il n’y avait pas de catégories par âge cette année. Il n’y avait de place que pour des jeunes !
Les deux couples sacrés champions du monde concouraient sur place. Ils sont interviewés aujourd’hui dans les colonnes de Clarín.
Tout au long de la soirée, la communauté tanguera a rendu hommage à quelques figures historiques du genre : le danseur disparu Juan Carlos Copes (il a été victime du covid) et son ancienne partenaire et ex-femme (toujours bien en vie), María Nieves. Plusieurs grandes formations musicales animaient le concours, parmi lesquelles on pouvait écouter le Sexteto Mayor, l’un des groupes les plus prestigieux du tango contemporain.
Pour en savoir plus :
La Prensa est le seul quotidien national à avoir fait sa une d’hier sur l’événement mais la rédaction n’a pas mis l’article correspondant sur son site Internet.