vendredi 17 septembre 2021

Le Festival de Tango de Buenos Aires, c’est en ligne ! [à l’affiche]

En gros titre principal : "Le peuple payera les pots cassés"
(au sujet de la première phase des élections de dimanche)
En dessous : "La Ville s'habille en tango"
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Hier, le Festival de Tango de Buenos Aires s’est ouvert hier avec un peu de public à la Usina del Arte (le grand complexe municipal de spectacle) et beaucoup de distanciel, grâce à la chaîne Youtube officielle Vivamos Cultura (Vivons Culture).

Une soirée d’ouverture qui rendait hommage à Aníbal Troilo, une façon très consensuelle de lancer la manifestation, ce qui est de bon augure en pleine période électorale.

Tous les événements sont gratuits et leur retransmission leur donne un retentissement plus large que les années précédentes.

Au programme cette année : un hommage à Piazzolla (dont c’est le centenaire) et un autre à Maradona (mort il y a quelques mois), un concert pour les 80 ans du pianiste José Colángelo et un autre pour ceux de la chanteuse María Garay, la participation de plusieurs chanteurs bien connus des lecteurs de Barrio de Tango (Cucuza, El Chino Laborde, Cardenal Domínguez), une conférence-visite de l’atelier du fileteador Jorge Muscia (1). Et beaucoup d’autres, malgré les restrictions dues à la crise sanitaire.

Programme officiel
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Le festival se répartit sur plusieurs quartiers et de très nombreux lieux, dont plusieurs milongas qui rouvrent pour la première fois leurs portes à cette occasion (avec enfin la mise au point de protocoles consensuels). Le Teatro Colón lui-même sera mis à contribution au cours de la semaine.

Le festival et le Mundial s’achèveront dans dix jours, le 26 septembre.

© Denise Anne Clavilier

Pour aller plus loin :

lire l’article principal de Página/12
lire l’article de La Prensa (le seul quotidien national qui ait mis l’événement à sa une hier)
lire l’article de Clarín
lire l’article de La Nación
accéder au site Internet Vivamos Cultura (du ministère de la Culture de la Ville Autonome de Buenos Aires).

Ajout du 22 septembre 2021 :

lire cet article de La Nación, sous la plume de Mauro Apicella, sur l’hommage à Maradona hier au festival, où a bien sûr résonné l’hymne tanguera à D10s qu’est Para verte gambetear, du regretté Alorsa, une chanson que j’ai traduite dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, paru en 2010 aux Éditions du Jasmin (la maison d’édition vient de mettre en place sur son site la vente en ligne de tous ses titres).



(1) Jorge Muscia est membre de la Academia Nacional del Tango, qu’il a contribué à mettre en place aux côtés de Horacio Ferrer, qui nous a quittés en 2014. Jorge est l’auteur du logo de l’institution. C’est lui qui m’a fait l’honneur d’accepter d’illustrer la couverture de mon premier livre, Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins (Éditions du Jasmin).