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Bernardo Monk (ci-dessous) est un saxophoniste
qui navigue entre le tango et le jazz.
Il a récemment publié un nouveau disque consacré à Carlos Gardel, qu’il désigne de l’un de ses surnoms, El Mago (le magicien). Cet album se compose de huit classiques du répertoire de Gardel, tous en version instrumentale.
C’est un choix paradoxal puisque Gardel s’est certes illustré comme compositeur mais le plus emblématique de son talent, et même de son génie, c’était le chant, c’était la voix. Lui rendre hommage sans l’ombre d’un chanteur, ce n’est pas courant. Toutefois la démarche atteint son but : servir ce répertoire pour ce qu’il est, une musique immortelle qui résiste à tous les arrangements du moment où l’arrangeur a du talent. Et c’est le cas.
Le disque est disponible sur plusieurs plateformes et peut être écouté sur le site de Tanguera Radio.
Il s’agit du septième album de Bernardo Monk en qualité de soliste.
Pour aller plus loin :