jeudi 8 janvier 2009

Barrio de Tango, l’été....

Voilà, c’est l’été, Barrio de Tango va gentiment entrer en hibernation pendant deux mois.

De temps en temps, il ouvrira une paupière, histoire de voir ce qui se passe dehors, mais il ne reprendra un rythme plus habituel que vers mars, avec la rentrée des classes australes.

D’ici là, tout le monde est à la plage. Mar del Plata est bondée ! Même pas la peine d’essayer de déposer deux centimètres carrés de serviette sur la plage, pourtant immense... Il y a quelques malheureux qui restent anclaos (1) en Buenos Aires pour terminer l’enregistrement de leur prochain disque (dont je vous donnerai des nouvelles le moment venu).

Et bibi (2), ici, en Europe, va profiter de ces deux mois pour travailler d’arrache-pied. Il faut terminer de bâtir une anthologie papier (thématique et cohérente, tant qu’à faire !) qui tienne en 150 pages (aïe, aïe, aïe ! ça veut dire 150 choix cornéliens entre 36 choses aussi passionnantes les uns que les autres à chaque fois !). L’ouvrage doit paraître en 2010 lors de l’année du Bicentenaire de l’Argentine comme numéro spécial d'une très belle revue de poésie et de culture française.
Sans oublier le dernier coup de peigne à donner à un autre manuscrit, plus gros mais terminé depuis belle lurette (3), pour qu'il passe au logiciel de l'éditeur définitif. Les deux parlent de... tango (comment aviez-vous deviné ?).

(1) anclado (apocopé en anclao) : à l’ancre, coincé, bloqué. Titre d’un tango de Guillermo Barbieri et Enrique Cadícamo pour Carlos Gardel : Anclao en París.
(2) Bibi en el habla popular de París y más allá el de Francia se dice de uno mismo (o una misma, no importa el sexo). En argot, se dice mézigue (cézigue para la tercera persona. No se dice en segunda). En argot también podemos decir Ma pomme (ta pomme, sa pomme, en 2da y 3ra persona singular) pero el uso de esas voces es muy complicado. No se usan como sujetos directos sino por medio de una proposición relativa con el verbo en 3ra persona singular : c’est ma pomme (mézigue) qui va s’y coller (tengo que aguantarlo).
(3) Il y a belle lurette (francés popular): hace largo tiempo.