Rodrigo Rufino et Gisela Passi sont tous les deux portègnes (donc argentins) et ils se sont posés, il y a quelques années, à Paris, où ils enseignent un tango salón très authentique, sobre, intime, où l’essentiel porte sur la relation entre les deux danseurs, l’écoute et le respect mutuels des deux partenaires... et la musique aussi, car en tango, elle n’est ni un bruit de fond ni un simple prétexte à danser. La musique, c’est le coeur d’une danse qui a la gravité d’un rite....
Cette authenticité-là est une denrée rare à Paris où le tango argentin est trop souvent adultéré, francisé (ce qui est un contresens dans les termes mêmes). Rares sont, dans cette ville, les professeurs de tango argentin qui savent respecter cette tradition et cette dimension sociale et la mettre en pratique. Rares aussi sont les professeurs qui disposent, comme eux, de connaissances techniques assez solides et assez bien construites pour transmettre à leurs élèves un tango sûr pour la colonne vertébrale et les articulations. Ce qui est pourtant essentiel : dans le tango argentin, épaules, coudes, hanches, genoux et chevilles sont particulièrement sollicités (1).
Ajoutez à toutes ces qualités et compétences qu’ils sont de parfaits bilingues et qu’ils parlent le français comme vous et moi... Que demande le peuple ! (2)
Il y a d’ailleurs un public qui ne s’y trompe d’ailleurs pas : en plus des 6 cours collectifs (archi-pleins) qu’ils dispensent à Paris chaque mardi, mercredi et jeudi au cours de l’année scolaire et de leurs nombreux cours privés, Rodrigo et Gisela sont très réclamés un peu partout ailleurs. Ils s’en vont tous les week-ends par monts et par vaux animer stages et milongas festives un peu partout en France, et en dehors des frontières hexagonales, dans toute l’Union Européenne. Tous les ans, une association antillaise les invite même à aller conduire sous ces latitudes de rêve un stage intensif d’une bonne semaine... Leurs élèves les voient revenir sous les cieux parisiens, frigorifiés mais dotés d’une mine superbe !
Sur Youtube, vous trouverez une très jolie valse qu’ils ont dansée à Varsovie cet été, en démo dans une milonga.
Vous trouverez aussi cette autre vidéo où ils dansent Todo, de Pedro Laurenz (chanté par Alberto Podestá, un des chanteurs que j’aime beaucoup, entre les centaines d’excellents interprètes que compte le tango). C’était à Paris en avril 2007. Cette vidéo a l’avantage de bien montrer ce style naturel, sobre et élégant qui est le leur et qu’ils savent transmettre à leurs élèves.
Et pour finir, un petit clic de souris sur ce bref cours, un échantillon en fait, donné pour la caméra de l’association de sorties, loisirs et culture Alchimée à Caen (en Normandie, sur la côté atlantique française) : enchaînement des déplacements de base, la salida simple et le tour.
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Vous trouvez aussi ces deux derniers raccourcis (Ici, Danse) dans la colonne de droite (partie haute pour les liens internes, partie basse pour les liens externes).
Le site de Rodrigo et Gisela se trouve lui dans les liens externes, en partie basse de cette même colonne...
(1) Un critère important dans le choix d’un professeur de tango argentin (valable pour n’importe quelle autre danse aussi, d’ailleurs) : s’assurer qu’avec lui, rien de tout cela ne risque quoi que ce soit car une fois que vous vous serez déglingué les articulations ou les vertèbres, pour les remplacer à l’identique, ça va pas être simple, même au prix de l’argus !
(2) "que demande le peuple" : un giro idiomámatico que significa la perfección.