Dans une interview accordée au quotidien de droite La Nación, Mauricio Macri, le Chef ultra-libéral du Gouvernement de la Ville autonome de Buenos Aires, annonce son programme présidentiel en vue de sa candidature à la magistrature suprême. C'est assez simple en somme : baisse de la TVA et baisse des charges patronales. Cela devrait, d'après lui, "libérer les énergies vives du pays" et permettre à l'Argentine de "rejoindre les dix nations les plus importantes du monde". Décidément, cet homme descend en droite ligne de la Generación del Ochenta, cette oligarchie affairiste qui accapara le pouvoir de 1880 à 1916 : tout y est, la xénophobie, la folie des grandeurs, les scandales moraux et l'omniprésence de la famille avec une limite confuse entre affaires publiques et affaires commerciales, celles du groupe industriel familial...
Avec tout ça, il se voit déjà au second tour face à Cristina Fernández de Kirchner. Avec la gravité des scandales qu'il accumule depuis son arrivée au Gouvernement portègne, sans avoir jamais pu éloigner les soupçons ni avoir jamais accepté de rendre des comptes devant les élus de son Parlement, il faut espérer pour la bonne marche de la démocratie qu'il rêve tout debout...
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