Une suspension de quelques jours sur Barrio de Tango jusqu'au 2 février inclus, le soir même où Cucuza et Moscato (je viens de le signaler dans un premier article de ce jour) se produiront à la milonga La Garufa, au Konex. A moins, bien sûr, qu'il se passe quelque chose de très grave et que je sois alors en mesure de prendre ma souris et mon clavier... Je prends en effet quelques jours de repos complet après ce mois de janvier fort occupé (en coulisse).
En fait, vous l'avez compris, lorsqu'à la fin du mois de décembre ou au début janvier j'annonce, la bouche en coeur, que c'est l'été et que Barrio de Tango se met en vacances, c'est une douce plaisanterie. Je profite juste d'une baisse de l'actualité en Argentine et en Uruguay pour m'adonner à d'autres activités. Et cette année, tout particulièrement, car j'ai la charge supplémentaire de me lancer dans d'autres projets professionnels et d'entamer de nouveaux chantiers tangueros comme cette série de Rendez-vous littéraires qui démarreront le samedi 5 février à l'Académie Esprit Tango, à Paris, la traduction d'un essai et celle du contenu d'un disque très métissé qui sortira en mars, chez Mañana... Un titre académique, c'est en effet bien beau, mais comme je l'ai dit à Luis Alposta lors de la remise du titre en septembre à Buenos Aires, il s'agit maintenant de la mériter, cette nomination, et pour cela, il faut mettre les bouchées doubles. Sinon, ça ne sert à rien que le Conseil d'Administration de l'Academia Nacional del Tango se soit décarcassé à distinguer une Française à l'autre bout du monde, si tout cela ne génère pas d'autres occasions de vous faire connaître et apprécier cette culture...
Ceci dit, je ne vous laisse pas tout à fait seuls pendant ces cinq jours. D'abord vous avez donc les amis Cucuza et Moscato, accompagnés de deux invités. Ensuite, hier, j'ai publié un Retour sur images sur Amelita Baltar et deux articles politiques et économiques où vous avez de quoi lire, sur Página/12 et La Nación. Avant-hier, je vous annonçais la sortie de ma seconde anthologie bilingue, que vous pouvez vous procurer auprès de l'éditeur (1) pour découvrir tout un pan du patrimoine littéraire de la chanson en Argentine, celui de ces 50 dernières années, avec une musique à écouter, dont plusieurs morceaux figurent déjà dans la Playlist Générale de ma page Myspace (je créerai bientôt une liste d'écoute reflétant spécifiquement le contenu de Deux cents ans après).
Hier, s'ouvrait le Carnaval de Montevideo. A mon retour, je vous ferai part de quelques photos rutilantes des défilés (c'est entendu à l'avance avec le photographe uruguayen Pablo Vignali, que vous connaissez donc pour toutes les superbes images qu'il fait tous les ans de ce grand rendez-vous festif sur Avenida 18 de Julio, au coeur de la capitale de l'Uruguay. Pour aller y faire un tour, cliquez sur le raccourci Carnaval, que vous trouverez dans la rubrique Grandes Rendez-vous du Tango, dans la partie haute de la Colonne de droite, ou sur celui de Ciudad de Montevideo, dans la rubrique Quelques quartiers, villes et lieux).
Retour au turbin et à l'écran jeudi prochain, avant de reprendre presque aussitôt mon programme de conférences (les prochaines se tiendront à Paris les 15 février et 5 mars) et des Rendez-vous Tangos d'hier et d'aujourd'hui, du samedi après-midi, toujours à Paris (et rien qu'à Paris pour le moment).
(1) Revue Triages, Tarabuste Editions, rue du Fort, 36170 Saint-Benoît-du-Sault. 20 € + 3 € de frais de port.