Comme tous les ans, l'activité artistique va se raréfier pendant les deux mois qui s'ouvrent : en Argentine comme en Uruguay, ce sont les grandes vacances d'été.
Comme tous les ans, l'activité va aussi se réduire sur Barrio de Tango. Mais de manière sans doute très relative : je doute en effet que la politique nous laisse beaucoup en repos cet été. 2011 est une année électorale en Argentine et la bataille fait déjà rage, comme vous l'avez constaté à travers mes articles de ces dernières semaines. La droite (dans l'oppositon) fait tout ce qui est en son pouvoir pour compenser le formidable élan de solidarité qui se manifeste envers la Présidente après le brutal décès de son mari, homme politique auquel l'actuelle majorité tresse tous les lauriers possibles et imaginables.
Et bien sûr, comme vous pouvez l'imaginer sans peine, je vais assurer la diffusion de ma seconde anthologie, intitulée 200 ans après, le bicentenaire de l'Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango, qui devrait sortir aux Editions Tarabuste dans le courant du mois. Ce à quoi je travaille déjà. Tout en continuant la diffusion du premier ouvrage, paru en mai 2010, aux Editions du Jasmin.
Néanmoins, la parution des articles prend, à partir d'aujourd'hui, son rythme estival, même si l'Europe Atlantique grelotte sur la troisième vague de froid de ce précoce hiver.
Comme tous les ans à la même époque, je vais mettre à profit les vacances d'été des antipodes pour me consacrer à d'autres tâches et j'ai du pain sur la planche : il faut parachever la traduction des 13 chansons du nouveau disque d'un compositeur et ami, mener à bien celle d'un essai de 200 pages qu'il m'a fait l'honneur de me confier également, préparer un autre livre, comme auteur cette fois, dont je veux avoir la trame parfaitement établie pour mon prochain séjour à Buenos Aires (en août prochain), terminer de mettre en forme le premier contenu de ma page Myspace, pour laquelle je vous donne rendez-vous demain ou après-demain mais que vous pouvez déjà visiter tout seuls (il y a de quoi faire, j'y ai travaillé d'arrache-pied toute la journée d'hier) et rédiger enfin cet article qu'on m'a demandé pour un ouvrage collectif que monte actuellement le Centro Cultural de la Cooperación Floreal Gorini. Et je ne parle là que de mes activités autour du tango.
C'est un beau programme pour l'été, non ?