Photo Clarín |
Le
Ministère de la Culture de la Ville Autonome de Buenos Aires
présente cette année à l'UNESCO la candidature du filete porteño
au Patrimoine culturel immatériel de l'Humanité, comme je vous le
racontais le 16 juin dernier dans les colonnes de Barrio de Tango.
Un
portail Internet consacré à cette candidature et bilingue espagnol-anglais, a été ouvert par la
Ville et plusieurs manifestations ont déjà été organisées pour
la soutenir, après les deux succès de 2009 (avec le tango) et en
2014 (avec la voie inca, Qhapaq Ñan, dans les Andes).
Cette
année encore, le Museo de la Ciudad a ouvert dans ses murs un espace
physique réservé au Fileteado, un café public situé à l'angle de
la manzana qu'il occupe dans Monserrat, face au couvent franciscain.
Un lieu chaleureux que je vous recommande, tout au nord de la rue
Defensa.
Aujourd'hui,
Clarín consacre un article au sujet, avec une courte interview du ministre Hernán Lombardi, qui avance l'hypothèse que la candidature devra
une fois encore être portée conjointement par les deux capitales
rioplatenses, Buenos Aires et Montevideo (1), à la demande de
l'UNESCO cette fois-ci. Pas sûr que l'idée enchante tous les
fileteadores argentins, souvent à cheval sur le caractère
exclusivement portègne de leur pratique.
A suivre.
(1)
Il avait déjà fallu se partager pour la candidature du tango, ce
qui n'avait pas été sans poser des problèmes, d'autant que de son
côté Montevideo présentait seule la candidature du candombe, un
genre qui existe aussi à Buenos Aires (mais dont la revendication
portègne est la particularité de la gauche, et le Gouvernement de
Buenos Aires est exclusivement à droite).