"Saute sur un cinéma inattendu", dit l'affiche |
A
partir de de demain et jusqu'au 19 novembre, deux cinémas de la
chaîne Cinemark, à Palermo et à Caballito, deux quartiers où il y a une forte présence juive, avec différentes synagogues et institutions communautaires, présentent un festival
de cinéma juif avec 13 longs métrages qui ne sont pas distribués
par les circuits ordinaires.
Pour
sa douzième édition, la direction du festival affiche son ambition
d'attirer le grand public, bien au-delà de la seule communauté
juive du Gran Buenos Aires, la plus importante en Amérique Latine.
La
programmation fait la part belle au cinéma israélien mais elle
propose aussi des films de cinéastes argentins, installés ou non en
Israël. Un film en particulier reviendra sur l'immigration juive
dans la Province de Entre Ríos où des villages ont été fondés
par des juifs azshkénazes qui ont fusionné les traditions de leur
Europe de l'Est et celles des gauchos de l'endroit dans une très
belle aventure agricole, le premier contact des juifs européens avec
le monde paysan depuis la destruction du Temple de Jérusalem en 70
de notre ère et la dispersion ordonnée par Titus.
Un
films français est aussi au programme : Les hommes libres de
Ismaël Ferroukhi sur les Justes de la Grande Mosquée de Paris qui
protégèrent des juifs pendant l'Occupation.
La
Pologne, qui réinvestit en ce moment son passé et sa part de
culture juive, est également représentée par un réalisateur qui
fait pour ce festival le long voyage pour rejoindre Buenos Aires.
Pour
en savoir plus :
consulter
le site Internet du FICJA (Festival International de Cinéma Juif en
Argentine)
ou
se connecter sur la page Facebook de la manifestation
et
lire l'article d'hier dans Página/12