Capture d'écran sur le site de Página/12 |
Quelques
semaines après son élection au printemps 2013, le Pape François l'avait déjà
promis à Estela de Carlotto (Abuelas de Plaza de Mayo) : toutes les archives de l'Eglise
allaient être ouvertes pour la période de la Dictature militaire
afin que les familles des disparus puissent accéder à l'information
qui pourrait s'y trouver.
Après
l'ouverture des archives en Argentine, opérée par la Conférence
épiscopale dès 2013, voici que le Pape et ses collaborateurs
viennent de confirmer à la présidente de l'association Familles des
personnes arrêtées et disparues pour raison politique (Familiares
de Detenidos-Desaparecidos por Razones Políticas), Angela (Lita)
Boitano, que les archives de la Sécrétairie d'Etat du Vatican sont disponibles
pour les enquêtes des ONG des droits de l'homme et la Justice.
L'annonce, répercutée dans la presse argentine, semble ne concerner toutefois que ce pays, dont il faut ajouter qu'il est le seul dans tout le sous-continent à avoir institutionnalisé la recherche des disparus et à ouvrir systématiquement des procès en règle contre les criminels. Les autres Etats ont
jusqu'à présent mis presque toute la poussière sous le tapis et
n'engagent que très peu d'efforts dans ce type de recherches, malgré
les plaintes déposées par les membres des familles.
Pour
en savoir plus :
lire
l'article de Página/12 du 27 avril, celui du 26 avril et celui du 24 avril sur ce sujet
lire
la dépêche de Télam du 27 avril sur le sujet (avec interview du
père Guillermo Karcher, cérémoniaire argentin que Leonardo
Liberman avait interviewé, sur RAE, à la mi-mars pour marquer le
second anniversaire de l'élection de l'ex-archevêque de Buenos
Aires).