mercredi 29 avril 2015

François l'avait promis, le Vatican le fait [Actu]

Capture d'écran sur le site de Página/12
Quelques semaines après son élection au printemps 2013, le Pape François l'avait déjà promis à Estela de Carlotto (Abuelas de Plaza de Mayo) : toutes les archives de l'Eglise allaient être ouvertes pour la période de la Dictature militaire afin que les familles des disparus puissent accéder à l'information qui pourrait s'y trouver.

Après l'ouverture des archives en Argentine, opérée par la Conférence épiscopale dès 2013, voici que le Pape et ses collaborateurs viennent de confirmer à la présidente de l'association Familles des personnes arrêtées et disparues pour raison politique (Familiares de Detenidos-Desaparecidos por Razones Políticas), Angela (Lita) Boitano, que les archives de la Sécrétairie d'Etat du Vatican sont disponibles pour les enquêtes des ONG des droits de l'homme et la Justice. L'annonce, répercutée dans la presse argentine, semble ne concerner toutefois que ce pays, dont il faut ajouter qu'il est le seul dans tout le sous-continent à avoir institutionnalisé la recherche des disparus et à ouvrir systématiquement des procès en règle contre les criminels. Les autres Etats ont jusqu'à présent mis presque toute la poussière sous le tapis et n'engagent que très peu d'efforts dans ce type de recherches, malgré les plaintes déposées par les membres des familles.

Pour en savoir plus :
lire la dépêche de Télam du 27 avril sur le sujet (avec interview du père Guillermo Karcher, cérémoniaire argentin que Leonardo Liberman avait interviewé, sur RAE, à la mi-mars pour marquer le second anniversaire de l'élection de l'ex-archevêque de Buenos Aires).