Plaza San Martín, Mendoza Ciudad (photo prise en août 2014 - en hiver, si, si !) |
Si vous vous trouvez à Mendoza, qui
s'apprête à fêter les vendanges, ne manquez surtout pas demain, à
19h, la cérémonie d'hommage à San Martín, pour l'anniversaire de
sa naissance, le 25 février 1778, à Yapeyú, de l'autre côté du
pays (province de Corrientes).
C'est la Asociación Cultural
Sanmartiniana qui officie. Dans les années 1950, cette association a
repris les activités et le fonds documentaire de la succursale
locale de l'Institut Sanmartinien, qui avait été nationalise et
centralisé par Perón en 1950 (pour les cent ans de la mort du grand
homme). C'est aussi l'association qui anime le musée du Passé
Cuyain, dans la capitale provinciale.
La cérémonie se tiendra sur Plaza San
Martín, au pied de la statue, qui est la copie de la statue de
Buenos Aires, qui a été remise à toutes les capitales provinciales
lors de ce centenaire de 1950.
A Mendoza, San Martín est rarement
représenté ainsi en uniforme. Il revêt généralement le poncho
local, selon la tradition orale restée très vivante dans cette
ville où il a vécu un peu plus de deux ans et qu'il a profondément
marquée de son empreinte, pendant les deux ans où il a été le
gouverneur de la province (qui couvrait alors Mendoza, San Juan et
San Luis).
Un peu partout dans la province auront lieu de semblables hommages. Ci-dessous, l'invitation de l'association de San Martín, là où le général avait sa propriété agricole et sa maison de campagne, où il a longtemps cru qu'il pourrait vivre jusqu'à sa mort et qu'il dut quitter en novembre 1823 pour ne plus jamais y revenir. La maison, détruite par le tremblement de terre de 1861, a été rebâtie (pas tout à fait à l'identique, mais sur le même lieu) et est devenue un musée. Un musée aujourd'hui provincial et très bien aménagé...
Un peu partout dans la province auront lieu de semblables hommages. Ci-dessous, l'invitation de l'association de San Martín, là où le général avait sa propriété agricole et sa maison de campagne, où il a longtemps cru qu'il pourrait vivre jusqu'à sa mort et qu'il dut quitter en novembre 1823 pour ne plus jamais y revenir. La maison, détruite par le tremblement de terre de 1861, a été rebâtie (pas tout à fait à l'identique, mais sur le même lieu) et est devenue un musée. Un musée aujourd'hui provincial et très bien aménagé...
Cette association culturelle utilise volontiers ce portrait, réalisé à Bruxelles en 1826 et raté, selon ce qu'en disait San Martín lui-même (cela se voit : les yeux sont très peu ressemblants) |