mercredi 24 février 2016

Demain, hommage à San Martín à Mendoza [à l'affiche]

Plaza San Martín, Mendoza Ciudad
(photo prise en août 2014 - en hiver, si, si !)

Si vous vous trouvez à Mendoza, qui s'apprête à fêter les vendanges, ne manquez surtout pas demain, à 19h, la cérémonie d'hommage à San Martín, pour l'anniversaire de sa naissance, le 25 février 1778, à Yapeyú, de l'autre côté du pays (province de Corrientes).

C'est la Asociación Cultural Sanmartiniana qui officie. Dans les années 1950, cette association a repris les activités et le fonds documentaire de la succursale locale de l'Institut Sanmartinien, qui avait été nationalise et centralisé par Perón en 1950 (pour les cent ans de la mort du grand homme). C'est aussi l'association qui anime le musée du Passé Cuyain, dans la capitale provinciale.

La cérémonie se tiendra sur Plaza San Martín, au pied de la statue, qui est la copie de la statue de Buenos Aires, qui a été remise à toutes les capitales provinciales lors de ce centenaire de 1950.

A Mendoza, San Martín est rarement représenté ainsi en uniforme. Il revêt généralement le poncho local, selon la tradition orale restée très vivante dans cette ville où il a vécu un peu plus de deux ans et qu'il a profondément marquée de son empreinte, pendant les deux ans où il a été le gouverneur de la province (qui couvrait alors Mendoza, San Juan et San Luis).

Un peu partout dans la province auront lieu de semblables hommages. Ci-dessous, l'invitation de l'association de San Martín, là où le général avait sa propriété agricole et sa maison de campagne, où il a longtemps cru qu'il pourrait vivre jusqu'à sa mort et qu'il dut quitter en novembre 1823 pour ne plus jamais y revenir. La maison, détruite par le tremblement de terre de 1861, a été rebâtie (pas tout à fait à l'identique, mais sur le même lieu) et est devenue un musée. Un musée aujourd'hui provincial et très bien aménagé...

Cette association culturelle utilise volontiers ce portrait, réalisé à Bruxelles en 1826
et raté, selon ce qu'en disait San Martín lui-même
(cela se voit : les yeux sont très peu ressemblants)