Comme tous les ans à la
même époque, Barrio de Tango change de rythme : moins
d'articles en ligne chaque jour et plus de préparatifs de mes autres activités, de l'autre côté de
l'écran.
L'été européen est en effet le moment où je
finis de concevoir les conférences que je donnerai au mois d'août, pendant l'hiver, à
Buenos Aires, San Juan, Mendoza, San Carlos, San Rafael et San Luis
sur le tango, au Congreso de Tango de la Academia Nacional del Tango (dont ce sera la seconde édition, les 1er, 2 et 3 septembre prochain), sur le général San Martín alors que le 24 août Mendoza, la ville et la province, fêtera le bicentenaire
de la naissance de sa fille, Mercedes (1), et sur la tradition orale
des contes paysans de l'Intérieur argentin.
A ce programme
traditionnel, s'ajoute pour moi la préparation d'une conférence prévue le
20 octobre à la Mairie du 8e arrondissement de Paris, dans le cadre des
activités culturelles proposées par le Souvenir Napoléonien, en
l'occurrence un exposé pour le bicentenaire de la mort de Francisco de Miranda, le Précurseur de l'indépendance de l'Amérique hispanique,
le 14 juillet 1816, à Cadix, où il était retenu prisonnier comme
Napoléon, après une défaite militaire et la violation de leur
parole par des vainqueurs sournois et vindicatifs.
Et puis il y aura aussi au
cours de l'été ce rendez-vous breton à Saint-Cyr Coëtquidan :
le Festival International du Livre Militaire où je présenterai mes
deux livres sur le général José de San Martín, les 22 et 23
juillet 2016.
Retour au rythme ordinaire
de Barrio de Tango vers le 20 septembre.
(1) Mercedes de San Martín
y Escalada est un personnage très important dans l'imaginaire et
l'affectivité des Mendocins. Lorsqu'elle est née, ses parents
étaient si appréciés dans cette ville que celle-ci célébra
l'événement comme Monaco fête une naissance princière... A tel
point que dans la ville de Mendoza, c'est la date du 24 août qui a
été retenue pour la fête des Pères. Elle est décédé en 1875 à Paris, dans l'hôtel de la légation argentine, qui se trouvait dans l'actuelle rue de Liège (alors rue de Berlin), à proximité de la gare Saint-Lazare. L'ambassade argentine a maintenant déménagé du côté de l'Arc de Triomphe. Enterrée dans un premier temps à Brunoy (91), Mercedes repose maintenant dans la basilique San Francisco de sa ville natale, sous la garde de la Virgen del Carmen (Vierge du Carmel en français), dont son père avait fait la sainte Patronne de l'Armée des Andes.