Synthèse générale Notez le nouveau thème de l'année (2022) : "Les Malouines sont argentines", pour les 40 ans de la Guerre des Malouines (avril-mai 1982) Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
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Le nouveau rapport de l’INDEC
sur l’inflation
mensuelle ne présente
guère de surprise :
on s’attendait, depuis
plusieurs mois, à ce que
l’inflation annuelle dépasse les 50 %. Elle n’en reste pas
moins inférieure à celle laissée par Mauricio Macri en 2019, quoi
qu’en dise le gros titre de Clarín.
Et Macri n’avait pas eu à faire face à la crise sanitaire en
prime !
Variations temporelles Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Comme on
pouvait s’y attendre au
début de la saison touristique estivale,
c’est l’hôtellerie-restauration qui produit l’inflation
mensuelle la plus importante avec un taux de
5,9 % en décembre,
suivie par
la rubrique des tabacs et
boissons alcoolisées à 5,4.
"Inflation hors de contrôle" annonce le titre en haut à droite Tout en haut : le sort réservé au prince Andrew à Londres Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Alors que s’amorçaient
les vacances scolaires, ce
sont les secteurs
de l’éducation (1%) et de la santé (le prix des médicaments a
été gelé) qui ont
affiché les meilleurs
chiffres. Pour les produits alimentaires, avec 4,3 %,
l’inflation reste supérieure à la moyenne générale
du mois (3,8).
Variations géographiques Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Le rapport permet aussi de
constater que malgré sa
courbe irrégulière dans
les mesures mensuelles
tout au long de l’année, l’inflation
calculée sur l’année s’est
progressivement assagie pendant
le dernier trimestre (certes
à un niveau très élevé),
au moment même où un
phénomène similaire
frappait très fort le reste du monde.
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Autre leçon de ce dernier rapport 2021, ce n’est pas Buenos Aires et sa banlieue qui mènent la danse mais la région très touristique du nord-ouest (Tucumán, Salta, Jujuy, pour citer les trois destinations andines les plus courues dans les conditions ordinaires, desquelles Omicron nous prive actuellement). En revanche, la capitale fédérale et sa région présentent une augmentation phénoménale dans les transports publics (14%). Pas donné, le métro, à Buenos Aires !
Pour aller plus loin :