mardi 26 avril 2022

En mai, un festival de cinéma consacré à la Guerre des Malouines [à l’affiche]

"Cinéma et souveraineté - Malouines
40 ans - 40 films"
Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution


Au mois de mai, la Province de Tierra del Fuego, de l’Antarctique et des îles de l’Atlantique sud (dont la compétence territoriale juridique s’étend à l’archipel des Malouines) et la Fundación Octubre (liée à Página/12, lui-même membre du groupe médiatique Octubre) proposent un festival cinématographique consacré à la guerre des Malouines (avril-mai 1982) avec 40 films pour les 40 années qui nous séparent de ce conflit terrible avec la Grande-Bretagne.

La présentation se fait aujourd’hui, à la Casa de Tierra del Fuego, à Buenos Aires, ville où se tiendra la manifestation.

Tous les mardis du mois de mai, un film sera projeté au centre culturel Caras y Caretas, qui appartient au Grupo Octubre, avec entrée libre et gratuite.

Une du supplément culturel quotidien de Página/12
dimanche dernier
Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution

Tout au long du mois, la plateforme Octubre TV diffusera les œuvres du 1er juin au 30 octobre prochain.

Rappelons que l’archipel des Malouines a été cédé par la France à l’Espagne en 1768 (ça ne nous rajeunit pas), que le roi Carlos III d’Espagne a placé ces territoires sous l’autorité du gouverneur de la Province de Buenos Aires puis celle du vice-roi du Río de la Plata à partir de 1776, lorsque ce même roi a créé ce dernier vice-royaume en Amérique du Sud, que les îles sont devenues argentines en 1816 lorsque le pays a déclaré son indépendance et qu’elles ont été saisies en janvier 1833, par un imprévisible coup de main de la Royal Navy, alors maîtresse des mers sur toute la planète mais qui en l’occurrence a agi contre tous les usages reconnus et pratiqués dans la diplomatie à cette époque. En 1853, la première constitution à entrer en vigueur en Argentine a précisé que l’archipel faisait partie intégrante du territoire national. Aux termes de leur texte juridique fondamental, les Argentins considèrent donc que la Grande-Bretagne est aux Malouines une puissance occupante illégale.

© Denise Anne Clavilier

Pour aller plus loin :