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Une chaîne de télévision par câble ou satellite du groupe états-unien National Geographic propose en Argentine une série de documentaires sur les grandes figures culturelles nationales.
Actuellement, les Argentins abonnés peuvent voir un film consacré à l’autrice-compositrice interprète Mercedes Sosa, figure emblématique du folklore du nord-ouest argentin.
Mercedes Sosa, née à San Miguel de Tucumán, la capitale de la province homonyme, en 1935, est décédée à Buenos Aires, en octobre 2009. Elle a eu les honneurs d’une veillée publique au Congrès. Elle fut de son vivant et reste aujourd’hui une voix plus que représentative du peuple argentin. Et sa vie parle de lutte sociale et de résistance à la violence politique. Membre du parti communiste argentin, elle dut s’exiler sous la dictature militaire et vécut un temps en France. Dans les années 1970, on la voyait assez souvent à la télévision française, dans des émissions comme Le Grand Échiquier, de Jacques Chancel. A sa mort, elle a rejoint le panthéon des grands artistes argentins qui firent briller leur culture dans le monde entier. Son interprétation de Misa Criolla et Navidad Criolla, de Ariel Ramírez, reste une référence aujourd’hui encore.
Dans ce documentaire, la vie et l’œuvre de l’artiste sont passées en revue grâce aux témoignages de son fils, de ses petits-enfants et de sa nièce et analysées par d’autres musiciens, comme l’auteur-compositeur interprète Abel Pintos (ci-dessus), qui se fait le chroniqueur du film. Participent également des musiciens qui furent les amis et les partenaires de scène de La Negra (traduisez « La petite » ou « La grande », un surnom plein d’affection en tout cas et certainement pas « la noire » - il n’y a rien de raciste là-dedans. Au pire, il faudrait le traduire comme « L’Indienne » à condition d’y mettre de l’admiration et de l’amour).
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