"Comme au cinéma" dit le gros titre avec l'image de Massa posant avec le collectif Cinéma argentin uni pour la démocratie Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution |
Lourde journée hier pour Sergio
Massa qui a d’abord assisté à la séance solennelle du Congrès
qui a confirmé les noms des deux candidats admis au second tour
avant de partir pour Mar del Plata, à plus de 300 km au sud de
Buenos Aires pour assister à l’ouverture du festival, rencontrer
le collectif des gens de cinéma qui militent pour maintenir et
développer l’investissement public dans le 7e
Art puis dîner avec des chefs de petites et moyennes entreprises
dans un grand hôtel pour des échanges sur les réformes dont a
besoin le secteur.
Il a ainsi récolté de nouveaux
soutiens publics à sa candidature tandis que son adversaire continue
à s’enferrer dans ce qui semble bien être ses éternelles
impasses comme la disparition de la Banque centrale et le passage au
dollar au détriment de la devise nationale. Par ailleurs,
l’association des professeurs de droit pénal des universités
nationales d’Argentine vient de publier un communiqué où ces
juristes appellent à voter pour lui et à écarter Mileí et son
programme de recul social et politique.
Fait notable : sous le titre
L’espérance l’a
emporté sur la rage,
La Prensa,
qui d’ordinaire ne relaie pas la parole des candidats de ce côté-là
du spectre politique, publie l’interview que Sergio Massa lui a
accordée hier à Mar del Plata.
"Massa promet aux entrepreneurs de travailler toujours avec du bon sens", dit le gros titre sur une photo du candidat au Festival de Cinéma Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
De l’autre côté, Mileí vient de recevoir un autre appui ignoble : celui de Sandoval, ce criminel de la dictature qui s’était fait oublier en France où il a fait une belle carrière universitaire et obtenu la nationalité avant d’être extradé en Argentine et d’y être condamné à une lourde peine de prison qu’il purge actuellement. C’est de sa cellule qu’il a lancé son appel à voter pour le candidat libertaire et néofasciste. Lire à ce propos l’article de Página/12.
Pour aller plus loin :
lire l’article de Página/12 sur le message de Massa aux patrons de PME
lire l’article de Página/12 sur la prise de position des pénalistes universitaires
lire l’interview de Sergio Massa dans La Prensa
lire l’article de La Nación sur la visite de Massa au Festival international de cinéma de Mar del Plata
Mileí a aussi renoncé à son
déplacement d’hier à Bahía Blanca, une station balnéaire du sud
de la province de Buenos Aires, où trop peu de ses partisans avaient
annoncé leur présence. La plupart d’entre eux sont en effet des
élus (et ils ne sont pas
nombreux dans ce cas) et
il y a du travail parlementaire à Buenos Aires.
Lire à ce sujet
l’article
de Página/12.
Ajout
du 11 novembre 2023 :
Enrico Letta, ancien président du Conseil de la République italienne, Anne Hidalgo, maire de Paris d’origine espagnole, Yanis Varoufakis, économiste et ancien ministre de l’Économie de la République hellène, ont également signé cette lettre ouverte ainsi que deux personnalités brésiliennes, dont le théologien Léonardo Boff (notons que Mileí a d'ores et déjà annoncé, entre autres folies furieuses, que s'il était élu, il romprait les relations diplomatiques avec le Brésil, dont il estime qu'il est tombé dans le communisme avec le retour de Lula au pouvoir).
lire l’article de Página/12
Ajout du 13 novembre 2023 :
Une poignée d’anciens chefs
d’État ou de gouvernement de droite appuie la candidature de
Mileí. Lire à ce propos l’article
de La
Prensa