Tango City Tour est le premier podcast consacré au tango. C’est une initiative et une émission de Juan Carlos Espósito, journaliste et animateur radio indépendant, qui anime cette émission hebdomadaire depuis plus de 3 ans maintenant. Son amie Mabel Pramparo la co-anime avec lui et hier, pour Mabel, c’était une fête grandiose... Pas que pour elle, d’ailleurs... Pour Juan et moi aussi.
C’est que Mabel est de Córdoba, une ville de l’intérieur du pays, située au pied des Andes, dans le massif des Sierras Pampaenas, une ville dont est aussi originaire le responsable de la fête de clôture du Festival, le chanteur au bandoneón blanco, Rubén Juárez.
Hier soir, j’avais la chance d’être perchée avec Juan et Mabel dans le poulailler du Teatro Avenida, où il y a 8 jours j’avais pu assister, au premier rang d’orchestre grâce à la générosité d’un des éminents fondateurs de la Academia Nacional del Tango, au concert d’ouverture donné par Leopoldo Federico et une palanquée d’artistes tous plus importants les uns que les autres, les pieds du Maestro à la hauteur du museau...
Hier, j’avais plus de recul et plus de hauteur et le spectacle a été fabuleux. Dommage que l’ambiance passe mal à la radio, les pitreries ajustées de Rubén Juárez pas du tout et pas davantage le magnifique spectacle de danse dont nous avons été régalés. C’est la première fois de ma vie que je voyais se marier dans du tango de scène de la technique, immaculée et élegante, et l’intériorité d’une danse de couple... Généralement, là où il y a technique la dimension intimiste est aux abonnés absents et là où le sentiment s’en mêle, la technique ne ne vient au rendez-vous que si elle a le temps et elle ne l’a pas toujours, loin de là. J’ai découvert le bandoneoniste superbe qu’est Rubén Juárez, dont je ne connaissais que la voix, qui fut magnifique et qui malheureusement s’est un peu perdue avec le temps. Reste l’interprétation, ici un chant assez jazzy (c’était une fête de clôture !) et tout à fait euphorisant. Ajouter l’arrivée sur scène très réussie, à moitié travaillée et à moitié dans l’impro d’un grand comédien comique, très célèbre ici, aussi cordobes que Juárez et que Mabel et vous avez pour finir en beauté le Festival de Tango de Buenos Aires par un spectacle à la mode de Córdoba. Et pan sur le bec pour tous ceux qui accusent Buenos Aires de ramener toujours la couverture à elle en oubliant systématiquement l’intérieur du pays !
Juan, Mabel et moi avons donc enregistré la partie talk-show de l´émission du haut de notre perchoir, dans cette splendide salle à l’italienne du théâtre espagnol de Buenos Aires, et nous avons profité de la soirée avec la voisine de Mabel, qui n´était autre que la Maman du pianiste et directeur d’orchestre du concert, Cristián Zárate, dont je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises. Une étoile montante dans le ciel du tango argentin.
La maman m’a confié que son Maestro de fils se produira prochainement en France. A l’automne, il faut tous nous précipiter pour aller l’applaudir.
Et pour l’émission de Tango City Tour, laissez à Juan quelques jours pour le montage, le prochain podcast promet d´être vraiment pas mal. Mais pour ce qui est de l’ouverture du Festival, le dernier podcast en parle déjà, donc si vous n’en faites pas encore partie, vous pouvez entrer tout de suite et sans attendre dans la grande famille internationale des auditeurs de cette radio.
Et qui plus est, pour apprendre le porteño, il n’y a pas beaucoup mieux que ce genre de fréquentations....
C’est que Mabel est de Córdoba, une ville de l’intérieur du pays, située au pied des Andes, dans le massif des Sierras Pampaenas, une ville dont est aussi originaire le responsable de la fête de clôture du Festival, le chanteur au bandoneón blanco, Rubén Juárez.
Hier soir, j’avais la chance d’être perchée avec Juan et Mabel dans le poulailler du Teatro Avenida, où il y a 8 jours j’avais pu assister, au premier rang d’orchestre grâce à la générosité d’un des éminents fondateurs de la Academia Nacional del Tango, au concert d’ouverture donné par Leopoldo Federico et une palanquée d’artistes tous plus importants les uns que les autres, les pieds du Maestro à la hauteur du museau...
Hier, j’avais plus de recul et plus de hauteur et le spectacle a été fabuleux. Dommage que l’ambiance passe mal à la radio, les pitreries ajustées de Rubén Juárez pas du tout et pas davantage le magnifique spectacle de danse dont nous avons été régalés. C’est la première fois de ma vie que je voyais se marier dans du tango de scène de la technique, immaculée et élegante, et l’intériorité d’une danse de couple... Généralement, là où il y a technique la dimension intimiste est aux abonnés absents et là où le sentiment s’en mêle, la technique ne ne vient au rendez-vous que si elle a le temps et elle ne l’a pas toujours, loin de là. J’ai découvert le bandoneoniste superbe qu’est Rubén Juárez, dont je ne connaissais que la voix, qui fut magnifique et qui malheureusement s’est un peu perdue avec le temps. Reste l’interprétation, ici un chant assez jazzy (c’était une fête de clôture !) et tout à fait euphorisant. Ajouter l’arrivée sur scène très réussie, à moitié travaillée et à moitié dans l’impro d’un grand comédien comique, très célèbre ici, aussi cordobes que Juárez et que Mabel et vous avez pour finir en beauté le Festival de Tango de Buenos Aires par un spectacle à la mode de Córdoba. Et pan sur le bec pour tous ceux qui accusent Buenos Aires de ramener toujours la couverture à elle en oubliant systématiquement l’intérieur du pays !
Juan, Mabel et moi avons donc enregistré la partie talk-show de l´émission du haut de notre perchoir, dans cette splendide salle à l’italienne du théâtre espagnol de Buenos Aires, et nous avons profité de la soirée avec la voisine de Mabel, qui n´était autre que la Maman du pianiste et directeur d’orchestre du concert, Cristián Zárate, dont je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises. Une étoile montante dans le ciel du tango argentin.
La maman m’a confié que son Maestro de fils se produira prochainement en France. A l’automne, il faut tous nous précipiter pour aller l’applaudir.
Et pour l’émission de Tango City Tour, laissez à Juan quelques jours pour le montage, le prochain podcast promet d´être vraiment pas mal. Mais pour ce qui est de l’ouverture du Festival, le dernier podcast en parle déjà, donc si vous n’en faites pas encore partie, vous pouvez entrer tout de suite et sans attendre dans la grande famille internationale des auditeurs de cette radio.
Et qui plus est, pour apprendre le porteño, il n’y a pas beaucoup mieux que ce genre de fréquentations....
En Buenos Aires es el mediodía