Fractura Expuesta est une station de radio montée par deux jeunes animateurs passablement déjantés et rudement entreprenants qui ont fondé à eux deux une radio pour le tango d’avant-garde, le tango underground, le tango qui raconte le monde tel qu’il est aujourd´hui.
Le nom de leur station à lui seul donne le ton : fractura expuesta, ça veut dire fracture ouverte.
Ils sont présents sur le Web et on peut donc les écouter en Europe, en direct (en vivo, mais attention au décalage horaire, il faut faire la conversion, -5h pendant notre été et leur hiver, - 3h pendant notre hiver et leur été) ou en format podcast pour écouter à votre rythme.
Ce mercredi, ils faisaient donc la fête au Centro Cultural de la Cooperación dans la salle Osvaldo Pugliese dont, pour l’occasion, on avait ouvert toutes les cloisons et qu’on avait remplie de ballons de toutes les couleurs...
Quelques présentations loufoques pour raconter l’aventure que toute la salle, sauf moi, connaissait déjà puisque la dite salle était remplie d’amis personnels et d’auditeurs (mais ça ne m’a pas empêchée de rire de bons coeurs à leurs blagues, assez énormes, il faut bien dire).
Côté musique, Alorsa et La Guardia Hereje, avec un mélange de chansons et de récits que j’adore : Te morfaste las facturas (Tu t’es bouloté les viennoiseries), La sonrisa del fasfud (le sourire du fast-food) et toutes les autres... Et également una orquesta típica que je n’avais jamais entendue, Agua Pesada (Eau lourde) qui appartient au collectif Unión de Orquestas Típicas, un groupe d’une dizaine d’orchestres et une centaine de musiciens jeunes qui partagent tous les mêmes exigences : jouer un répertoire de leur composition, faire leurs propres arrangements des morceaux classiques s’ils veulent les incorporer à leur répertoire et ne comporter que les instruments traditionnels, ce qui exclut notamment les guitares électriques très en vogue chez les musiciens du tango nuevo (1). Ils ont déjà sorti un disque qui est disponible au stand de l’UOT dans le vaisseau-fantôme exceptionnellement revenu à la vie pour deux semaines qu’est le bâtiment du grand magasin Harrods, aujourd’hui désaffecté (une espèce de Samaritaine portègne, les Parisiens me comprendront...).
Le nom de leur station à lui seul donne le ton : fractura expuesta, ça veut dire fracture ouverte.
Ils sont présents sur le Web et on peut donc les écouter en Europe, en direct (en vivo, mais attention au décalage horaire, il faut faire la conversion, -5h pendant notre été et leur hiver, - 3h pendant notre hiver et leur été) ou en format podcast pour écouter à votre rythme.
Ce mercredi, ils faisaient donc la fête au Centro Cultural de la Cooperación dans la salle Osvaldo Pugliese dont, pour l’occasion, on avait ouvert toutes les cloisons et qu’on avait remplie de ballons de toutes les couleurs...
Quelques présentations loufoques pour raconter l’aventure que toute la salle, sauf moi, connaissait déjà puisque la dite salle était remplie d’amis personnels et d’auditeurs (mais ça ne m’a pas empêchée de rire de bons coeurs à leurs blagues, assez énormes, il faut bien dire).
Côté musique, Alorsa et La Guardia Hereje, avec un mélange de chansons et de récits que j’adore : Te morfaste las facturas (Tu t’es bouloté les viennoiseries), La sonrisa del fasfud (le sourire du fast-food) et toutes les autres... Et également una orquesta típica que je n’avais jamais entendue, Agua Pesada (Eau lourde) qui appartient au collectif Unión de Orquestas Típicas, un groupe d’une dizaine d’orchestres et une centaine de musiciens jeunes qui partagent tous les mêmes exigences : jouer un répertoire de leur composition, faire leurs propres arrangements des morceaux classiques s’ils veulent les incorporer à leur répertoire et ne comporter que les instruments traditionnels, ce qui exclut notamment les guitares électriques très en vogue chez les musiciens du tango nuevo (1). Ils ont déjà sorti un disque qui est disponible au stand de l’UOT dans le vaisseau-fantôme exceptionnellement revenu à la vie pour deux semaines qu’est le bâtiment du grand magasin Harrods, aujourd’hui désaffecté (une espèce de Samaritaine portègne, les Parisiens me comprendront...).
Le site de la radio (abrité par la fréquence de las Madres de la Plaza de Mayo).
Le site de l’UOT (et leur montage de première page Osvaldo Pugliese conduisant la voiture, tout un symbole politique !, à la place du mort Aníbal Troilo et en passager arrière Carlos Di Sarli et ses éternelles lunettes noires).
Le site de l’orchestre Aqua Pesada sur My Space.
En Buenos Aires, son las 20:25
(1) Attention : tango nuevo en Argentine ne désigne pas cette danse nouvelle qui réinterprète les figures traditionnelles du tango argentin à grands coups de croupe et de tremblements de la tête aux pieds qui devient de plus en plus populaire en Europe et n’existe pas sur les bords du Plata. Tango nuevo, en Argentine, c’est le tango de la nouvelle vague de jeunes compositeurs locaux et qui ont des choses à dire.