Comme vous le voyez à la martiale illustration ci-dessus, il ne s’agit bien sûr pas de celui de Tours, qui partagea de son épée de soldat de l’armée romaine son manteau pour en couvrir un pauvre en guenilles... Celui-ci est aussi très populaire dans les parages comme en Europe mais il n’a en commun avec celui qui nous intéresse aujourd’hui que ce métier de soldat...
Le San Martín que l’on fête demain et lundi en Argentine, c’est el Padre de la Patria, el Libertador, le Général José de San Martín, chef militaire et politique de la Guerre d’indépendance de ce qui est aujourd´hui l’Argentine, le Chili et le Pérou et même, quoique dans une moindre mesure, l’Uruguay dont le processus d’indépendance fut encore plus compliqué et beaucoup plus long...
José de San Martín jouit ici d’un prestige dont on a du mal à s’imaginer en Europe et l’ampleur et la nature. Récupéré par tous les bords politiques. Institué en chromo et en image d’Epinal. Panthéonisé, lui le franc-maçon, dans une chapelle de la Cathédrale métropolitaine de Buenos Aires où un détachement de grenadiers lui rend les honneurs tous les jours...
Il est né en Argentine le 25 février 1778. Il a été formé en Europe dans les écoles militaires espagnoles puis auprès des troupes britanniques au sein desquelles il a combattu pendant les premières années des guerres napoléoniennes. Rentré au pays, il a été l’un des initiateurs libéraux de l’indépendance et le principal chef militaire du peuple criollo révolté contre la puissance coloniale espagnole en 1810 et jusqu´au début des années 1820. Rappelé du Pérou par le gouvernement de la toute jeune Argentine pour mater le début de la Guerre civile qui suivit l’indépendance et ne prit fin qu’avec Juan Manuel de Rosas en 1829, il refusa de porter les armes contre son propre peuple et s’exila en France.
Il vécut à Grand-Bourg, aujourd´hui un quartier de la ville nouvelle d’Evry dans la banlieue sud de Paris, puis s’installa en 1848 à Boulogne s/ mer dans le Pas de Calais, sans doute parce que ses liens de fraternité maçonique avec Louis-Philippe, tous deux initiés dans une obédience anglaise, risquaient de lui valoir quelques soucis dans la jeune et éphémère Seconde République Française.
Il est mort à Boulogne s/ Mer le 17 août 1850, après avoir disposé que son sabre fût remis après sa mort au Gouverneur de Buenos Aires de l’époque, le fédéraliste anti-libéral Juan Manuel de Rosas, pour la bravoure avec laquelle il avait défendu l’honneur de la patrie contre les visés colonisatrices de la Grande-Bretagne d’alors sur l’Argentine.
Comme un saint canonisé, San Martín est fêté au jour anniversaire de sa mort, et non à celui de sa naissance.
Dépôts de gerbes et exécutions de l´hymne national vont se succéder demain partout dans les villes d’Argentine dont chacune a au moins ou une rue ou une place San Martín ou une statue du héros et le plus souvent les trois à la fois comme c’est le cas à Buenos Aires, qui compte aussi dans le quartier populaire de l’Abasto (quartier de Balvanera) une rue Boulogne s/mer, dans le nord une avenue del Libertador (7 files dans un sens, 7 dans l’autre) et un Museo Sanmartiniano dans le quartier de Palermo, installé dans une réplique de la maison qu’il occupa à Grand-Bourg.
Le lundi férié est une coutume récente : pour développer le tourisme intérieur, il a été décidé que les fêtes nationales seraient repoussées au lundi suivant afin de dégager un week-end de trois jours. Et la recette fonctionne plutôt pas mal.
Le San Martín que l’on fête demain et lundi en Argentine, c’est el Padre de la Patria, el Libertador, le Général José de San Martín, chef militaire et politique de la Guerre d’indépendance de ce qui est aujourd´hui l’Argentine, le Chili et le Pérou et même, quoique dans une moindre mesure, l’Uruguay dont le processus d’indépendance fut encore plus compliqué et beaucoup plus long...
José de San Martín jouit ici d’un prestige dont on a du mal à s’imaginer en Europe et l’ampleur et la nature. Récupéré par tous les bords politiques. Institué en chromo et en image d’Epinal. Panthéonisé, lui le franc-maçon, dans une chapelle de la Cathédrale métropolitaine de Buenos Aires où un détachement de grenadiers lui rend les honneurs tous les jours...
Il est né en Argentine le 25 février 1778. Il a été formé en Europe dans les écoles militaires espagnoles puis auprès des troupes britanniques au sein desquelles il a combattu pendant les premières années des guerres napoléoniennes. Rentré au pays, il a été l’un des initiateurs libéraux de l’indépendance et le principal chef militaire du peuple criollo révolté contre la puissance coloniale espagnole en 1810 et jusqu´au début des années 1820. Rappelé du Pérou par le gouvernement de la toute jeune Argentine pour mater le début de la Guerre civile qui suivit l’indépendance et ne prit fin qu’avec Juan Manuel de Rosas en 1829, il refusa de porter les armes contre son propre peuple et s’exila en France.
Il vécut à Grand-Bourg, aujourd´hui un quartier de la ville nouvelle d’Evry dans la banlieue sud de Paris, puis s’installa en 1848 à Boulogne s/ mer dans le Pas de Calais, sans doute parce que ses liens de fraternité maçonique avec Louis-Philippe, tous deux initiés dans une obédience anglaise, risquaient de lui valoir quelques soucis dans la jeune et éphémère Seconde République Française.
Il est mort à Boulogne s/ Mer le 17 août 1850, après avoir disposé que son sabre fût remis après sa mort au Gouverneur de Buenos Aires de l’époque, le fédéraliste anti-libéral Juan Manuel de Rosas, pour la bravoure avec laquelle il avait défendu l’honneur de la patrie contre les visés colonisatrices de la Grande-Bretagne d’alors sur l’Argentine.
Comme un saint canonisé, San Martín est fêté au jour anniversaire de sa mort, et non à celui de sa naissance.
Dépôts de gerbes et exécutions de l´hymne national vont se succéder demain partout dans les villes d’Argentine dont chacune a au moins ou une rue ou une place San Martín ou une statue du héros et le plus souvent les trois à la fois comme c’est le cas à Buenos Aires, qui compte aussi dans le quartier populaire de l’Abasto (quartier de Balvanera) une rue Boulogne s/mer, dans le nord une avenue del Libertador (7 files dans un sens, 7 dans l’autre) et un Museo Sanmartiniano dans le quartier de Palermo, installé dans une réplique de la maison qu’il occupa à Grand-Bourg.
Le lundi férié est une coutume récente : pour développer le tourisme intérieur, il a été décidé que les fêtes nationales seraient repoussées au lundi suivant afin de dégager un week-end de trois jours. Et la recette fonctionne plutôt pas mal.
En Buenos Aires son las 20