vendredi 15 août 2008

Inauguration d’une plaque en l´honneur du Maestro Héctor Negro au Tortoni [à l’affiche]

Demain, à 18h, la Legislatura Porteña (le Parlement monocaméral de la Ville de Buenos Aires) dévoilera une plaque d´hommage au poète Héctor Negro sur la façade du Gran Café Tortoni, situé sur l’Avenida de Mayo, entre la Plaza de Mayo et l’immense avenue du 9 de Julio.

En cette année où le Tortoni célèbre les 150 ans de sa fondation, ce qui en fait le plus ancien café de la Ville, la Legislature a voulu rendre hommage à la fois à cette institution de la vie culturelle et intellectuelle de la ville, véritable « recalada » (mouillage, au sens maritime du mot) de tout ce que la ville compte d’artistes et de penseurs, et au poète qui, sur une musique de la défunte Eladía Blázquez, l’a chanté dans un tango intitulé Viejo Tortoni...

Le Tortoni a été le siège d’une très importante insitution culturelle de Buenos Aires, la Peña del Tortoni, le Cercle du Tortoni, fondé et animé par le peintre anarchiste de La Boca Benito Quinquela Martín, cercle auquel ce tango rend hommage.

La plaque qui sera fixée demain citera l’un des vers du poème et j´ai vu ce soir le Maestro Héctor Negro en être très heureux...

J’y serai. Donc vous aurez sans nul doute à mon retour en Europe une belle photo.
D’ici là, vous pouvez déjà aller lire ce tango en profitant des ressources de TodoTango, le site encyclopédique sur le tango dirigé par Ricardo García Blaya.(http://www.todotango.com/spanish/main.html)

Tortoni de ahora, tan joven y antiguo,
con algo de templo, de posta y de Bar.
Azul, recalada, si el fuego es el mismo,
¿quién dijo que acaso no sirve soñar?

Tortoni de maintenant, si jeune et si vieux,
Avec un quelque chose d’un sanctuaire, d’un relais de poste et d’un bar.
Ideal, mouillage, si le feu n’a pas bougé,
Qui viendra me dire que rêver, ça ne sert pas à grand-chose...
Traduction Denise Anne Clavilier


En Buenos Aires, es la medianoche y picos...